Interview tripartite de la chef de la MINUSTAH Sandra Honoré

5 fév 2016

Interview tripartite de la chef de la MINUSTAH Sandra Honoré

Photo: Logan Abassi UN/MINUSTAH

 

Interview tripartite de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Sandra Honoré avec les journalistes de Radio et Télévision Caraïbes, Kiskeya et Métropole.

 

Le mercredi 03 Février 2016, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG), Sandra Honoré a accordé une interview aux journalistes de trois média nationaux, Radio et Télévision Caraïbes, Kiskeya, et Métropole, sur la position des Nations Unies vis-à-vis de la conjoncture politique actuelle en Haïti.

Lors de cette entrevue tripartite, Madame Honoré a exprimé à cet égard la préoccupation de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), dont le mandat contribue, entre autres choses, à la stabilité du pays.

Elle a évoqué les efforts des Nations Unies via notamment le Conseil de Sécurité qui a lancé, un appel le 29 janvier 2016, à tous les acteurs de la société haïtienne à travailler d’un commun accord pour trouver une issue à cette crise, pour que le pays puisse aller de l’avant. Appel qui a réitéré celui du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon lors du report des élections, prévues pour le 24 Janvier 2016.

Dans ses échanges avec les journalistes la RSSG a indiqué que l’ONU et les autres membres de la communauté internationale en Haïti, représentés au sein du Core Group n’interfèrent pas dans la politique haïtienne et que la MINUSTAH ne participe pas au dialogue. C’est un dialogue entre haïtien, a souligné la coordonnatrice du Core Group.

Selon la chef de la MINUSTAH, les Nations Unies appuient les initiatives et les efforts du gouvernement haïtien et des acteurs des différents secteurs de la vie haïtienne pour trouver une sortie de crise rapide et maintenir la gouvernance dans le pays en attendant la conclusion du processus électoral, par l’adoption de solutions consensuelles.

 

Rédaction : Marie Yolette B. Daniel

 

Pour un accéder à la vidéo de l’interview, cliquez ici.