Le vendredi 23 mars dernier, les clefs du bâtiment rénové de l’Ecole nationale de Bonbon -environ 16 kilomètres au nord de Jérémie- ont été remises aux responsables de cet établissement fondamental qui accueille quelque 350 élèves, en présence des autorités locales, de parents d’élèves et de représentants de la MINUSTAH.

C’est suite à la demande du maire de la localité, Jean Claude Elysée, que la MINUSTAH a initié ce Projet à Impact Rapide (QIP) d’un coût de 22.000 dollars américains visant à « donner à l’ensemble des professeurs et élèves un espace plus convivial pour un meilleur apprentissage ».

En effet, murs fissurés, toit (en tôle) perméable, salles de classes souvent inondées lorsqu’il pleut, étaient autant d’éléments qui forçaient parfois la direction à renvoyer élèves et professeurs chez eux.
La réhabilitation des parties affectées de l’école, le renforcement de la structure du bâtiment, la construction d'un réfectoire et l'équipement des 6 salles -de 50 mètres carrés chacune- de bancs, chaises, bureaux et tableaux, ont ainsi donné un coup de neuf au bâtiment.

Ce qui a fait dire au président du comité de gestion, Ernest Charlotin, également directeur des premier et second cycles, qu’il se « réjouissait de la métamorphose de son établissement ».

Rédaction : François Fobert
Edition : Pierre Jérôme Richard