Croix-des-Bouquets : « l’espoir renait » à l'école communautaire de Turbe

3 aoû 2012

Croix-des-Bouquets : « l’espoir renait » à l'école communautaire de Turbe

Entièrement reconstruite par le sixième contingent de génie japonais (JAPENGCOY) de la MINUSTAH dans le cadre des Projets à Impact Rapide (QIP) de la Mission onusienne, l’école communautaire Emmanuel Cion de Turbe, dans la 2e section communale de Croix-des-Bouquets, a été inaugurée ce jeudi 2 août. La cérémonie de remise des clefs a eu lieu en présence du Commandant de JAPENGCOY, le Colonel Koichi Hashimoto, de l’attaché politique de l’ambassade du Japon, Koichiro Ishiyama, du chef régional des Affaires civiles de la Mission, Youssoupha Niang, du directeur de l’établissement, Jean Abner Souffrant, et du maire adjoint sortant de Croix-des-Bouquets, Pierre Marius Pierre.

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Photo : Felix Joseph-Romuald – UN/MINUSTAH

Détruite par le tremblement de terre du 12 janvier 2010, l’école communautaire de Turbe, dont la reconstruction a été financée à hauteur de 60.800 dollars US par la MINUSTAH, accueille désormais 7 salles - avec 200 bancs scolaires - dont une pour loger la direction de l’école et 6 toilettes, toutes construites par les ingénieurs de la Compagnie japonaise JAPENGCOY de la MINUSTAH.

« L’espoir renait, on se sent plus rassurés », s’est exclamé, lors de l’inauguration, Rosalva Jean Thalès, un parent d’élève visiblement satisfait de l’établissement flambant neuf, construit selon les normes parasismiques et qui, croit-il, va contribuer au développement de la zone. Fondée au début des années 70, l’école fonctionnait en partie sous des tentes depuis le séisme avec seulement 200 élèves sur les 700 régulièrement inscrits. En effet, certains parents avaient choisi de scolariser leurs enfants ailleurs craignant pour leur santé à cause de la promiscuité, explique Ramonite Laguerre, parent et membre du Conseil d’administration de la section communale de Turbe.

Les dirigeants, eux, espèrent voir l’école reprendre son rythme d’avant le séisme et accueillir plus d’élèves, vu le nombre important d‘enfants non scolarisés dans cette zone éloignée, à 12 km au Nord-est de la capitale. Et pour le directeur pédagogique de l’école, Gabriel Eugène, l’école rénovée devrait permettre de combattre l’insécurité et la délinquance par la scolarisation de plus d’enfants.

Rédaction : Pierre J. Richard
Edition: Sophie Boudre