Photo : Taina Noster – UN/MINUSTAH

Ogé, 7 Octobre, 2015 – « La construction de ces six nouvelles salles de classe nous permettra d’accueillir davantage d’enfants et de prévenir la délinquance juvénile », se réjouit le directeur de l’école nationale d’Ogé, Wilfrid Cadet.

Avant l’érection des six nouvelles salles, l’unique école nationale de cette 3ème section de la commune de Dessalines était constituée de deux édifices avec des toitures en tôle. Le premier, en très mauvais état, ne facilitait pas l’apprentissage des élèves. En période pluvieuse, certaines classes sont inondées alors que le second édifice ne peut pas contenir tous les élèves. De plus, avec le Programme de scolarité universelle gratuite et obligatoire (PSUGO), mis en place par l’État haïtien, la demande tend à augmenter.

Elèves, professeurs, inspecteurs, autorité locales et notables de la zone, ont fait le déplacement ce 28 septembre pour participer activement à l’inauguration du nouveau bâtiment. Un groupe de trois élèves, assisté de leur professeur, chante leur contentement. « Merci, Merci pour ce beau cadeau. Nous vous promettons d’en faire un bon usage », entonnent–elles avec le regard tout joyeux.

Photo : Taina Noster – UN/MINUSTAH

Entourée de ruban bleu, la nouvelle bâtisse en béton attire les regards. « Il s’agit d’une construction parasismique. Chaque salle comporte deux portes », explique l’ingénieur en charge des travaux, Paul Josué Philidor, avec une pointe de fierté dans la voix. N’importe quelle salle peut être convertie en laboratoire d’informatique, poursuit l’ingénieur. Le rez-de-chaussée peut facilement supporter deux étages, le premier en béton et le second en tôle.

ette nouvelle construction aidera, selon monsieur Cadet, à faire face à cette demande grandissante. Elle facilitera également l’atteinte des objectifs définis dans le programme scolaire proposé par le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP).

Exécuté dans le cadre des projets à impact rapide (QIP) de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti(MINUSTAH), les travaux réalisés sur une période de trois mois ont couté plus de quatre millions de gourdes.

« Nous avons financé ce projet, parce que l’on a compris qu’il y avait un réel besoin et pour assister les autorités locales » affirme Fatoumata Ba, responsable, ai, du bureau régional de la MINUSTAH dans l’Artibonite. Madame Ba dit espérer que l’ouvrage contribuera à former des élèves dynamiques, curieux et proactifs.

A côté de la construction, l’école a déjà reçu 18 bancs sur 50 qui devront être remis bientôt, a annoncé Madame Ba.

Rédaction: Taina Noster

Photo : Taina Noster – UN/MINUSTAH

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