Police take stock after closure of largest IDP camp in Capital A la fermeture du plus grand camp de déplacés de la capitale, les policiers font le bilan

3 fév 2014

Police take stock after closure of largest IDP camp in Capital A la fermeture du plus grand camp de déplacés de la capitale, les policiers font le bilan

On the occasion of the definitive closure of the IDP camp located on the grounds of the Pétion-Ville Club, the oldest golf course in Port-au-Prince, certificates of 'appreciation' were presented to 22 Haitian police officers who provided 'round the clock security - alongside their colleagues in the United Nations - to 40,000 occupants of the space following the earthquake of January 12th, 2010...

pnh

The 22, including one woman, are all members of the Brigade intervention motorisée (BIM – or the Motorized Reponse Brigade ) and they received their certificates as part of a simple ceremony presided over by the Commissioner of United Nations Police (UNPol), Luis Carrilho, in the presence the Commissioner of Police, Xavier Seide - representing the hierarchy of the PNH, Haiti's national police.

The ceremony took place on January 30th in the place that served as a police 'station' in the now empty camp.

For Mr Carrilho, the certificates are "a sign of recognition for good work" - which included, notably, the protection of the most vulnerable CUT: among the families who sought refuge on the golf course immediately after the earthquake. "We must continue to do help these people", he said to the officers by way of advice.

For his part, Mr. Seide praised the "continuous and diligent" work of the members of this Brigade who worked in an endlessly challenging environment - a breeding ground for "all kinds of crimes," as noted by the UN policeman Fred Blaise, who worked for more than two years on the terrain which was, until recently, studded with tents and temporary shelters.

Cases of armed robbery and many cases of domestic violence were recorded in the books of the camp's 'police station.

During the ceremony, Chiara Lucchini, in charge of the management of the camp, urged the police to continue to "help overcome the many challenges the country faces. ”Lucchini also recalled that more than 141,000 earthquake survivors are still living in similar camps.

These are places where "people live in difficult conditions," acknowledges Jean Davilma Thibault of the PNH, who feels "relieved" to see inhabitants leave the golf lynx, but somewhat sad to separate from his  UNPol colleagues.

The occupants of the Pétion-Ville Club camp were relocated to private homes, with a rent assistance program administered by the International Organization for Migration (IOM), the Inter-American Development Bank (IDB) and JP / HRO.

Pierre Jérôme Richard

A l’occasion de la fermeture du camp de déplacés de Pétion-Ville club, l’ancien terrain de golf de Port-au-Prince, des certificats de remerciement ont été décernés à la vingtaine de policiers haïtiens qui ont assuré, aux côtés de leurs collègues des Nations Unies, la sécurité des 40 000 occupants de l’espace depuis le séisme du 12 janvier 2010

pnh

Ils sont 22, dont une femme, tous membres de la Brigade d’intervention motorisée (BIM) à recevoir ces certificats dans le cadre d’une petite cérémonie présidée par le commissaire de police des Nations Unies (UNPol), Luis Carrilho, en présence du commissaire de police, Xavier Seide, qui représentait la hiérarchie de la Police Nationale d’Haïti (PNH).

La cérémonie a eu lieu le 30 janvier dans ce qui leur servait de commissariat dans le camp désormais vide, suite au relogement définitif de tous ses occupants dans les quartiers alentours.

Pour M. Carrilho, ces documents constituent « un signe de reconnaissance de votre bon travail » qui consistait notamment à protéger les plus vulnérables parmi les familles venues trouver refuge après le séisme. «Il faut continuer à le faire », leur a-t-il dit en guise de conseil avant de quitter le camp.

Pour sa part, M. Seide a salué le travail « continu et assidu » des membres de cette unité qui ont travaillé dans un environnement parfois tendu, source de « tous type de crimes », comme l’a fait remarquer le policier onusien Fred Blaise, qui a travaillé pendant plus de deux ans sur ce vaste terrain planté de tentes et d’abris provisoires.

Triste rançon de la promiscuité de ses résidents, des cas de vols à main armée, viols, cambriolages, agressions physiques, agressions sexuelles, et beaucoup de cas de violence domestique ont en effet été enregistrés dans les cahiers du « commissariat » du camp, témoigne l’agent de police haïtien Myrna.

Lors de la cérémonie, la gestionnaire du programme de camps et de relocalisation pour l’organisation Jenkins Penn / Haitian Relief Organisation (JP/HRO), en charge de la gestion de ce camp, a engagé les policiers à continuer de « contribuer à surmonter les nombreux défis auxquels fait face le pays ». Chiara Lucchini a par ailleurs rappelé que plus de 141 000 rescapés du séisme vivent encore dans des camps similaires.

Des lieux où les « gens vivent dans des conditions difficiles », reconnait l’agent Jean Davilma Thibault, qui se sent « soulagé » de les voir partir, mais triste de quitter ses compagnons UNPol.

Les occupants du camp de Pétion-Ville club ont été relocalisés dans des maisons privées, grâce à un programme d’aide au loyer géré par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Banque interaméricaine de développement (BID) et l’organisation de l’acteur américain Sean Penn.

Pierre Jérôme Richard