The United Nations human rights office today urged the Government of the Dominican Republic to take all necessary measures to ensure that citizens of Haitian origin are not deprived of their right to nationality in light of a recent court ruling.

Last week the country’s Constitutional Court ruled that the children of undocumented migrants who have been in the Dominican Republic and registered as Dominicans as far back as 1929, cannot have Dominican nationality as their parents are considered to be “in transit.”

“We are extremely concerned that a ruling of the Dominican Republic Constitutional Court may deprive tens of thousands of people of nationality, virtually all of them of Haitian descent, and have a very negative impact on their other rights,” Ravina Shamdasani, spokesperson for the Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR), told reporters in Geneva.

She said the decision could have “disastrous” implications for people of Haitian descent in the Dominican Republic, leaving such individuals in a state of constitutional limbo and potentially leaving tens of thousands of them stateless and without access to basic services for which identity documents are required.

Until 2010, the Dominican Republic had followed the principle of automatically bestowing citizenship to anyone born on its soil. But in 2010, a new constitution stated that citizenship would be granted only to those born on Dominican soil to at least one parent of Dominican blood or whose foreign parents are legal residents.

The decision, which cannot be appealed, gives the Central Electoral Board one year to elaborate a list of people to be excluded from citizenship, and it outlines a number of steps leading to the elaboration of a regularization plan for undocumented migrants.

“We urge the Dominican Government to take all necessary measures to ensure that Dominican citizens of Haitian origin are not deprived of their right to nationality in accordance with the country’s international human rights obligations,” said Ms. Shamdasani.

Source : United Nations News Centre

À la lumière d'une récente décision de justice rendue en République dominicaine, le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a exhorté mardi les autorités de ce pays à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que les citoyens d'origine haïtienne ne seront pas privés de la nationalité dominicaine.

La semaine dernière, la Cour constitutionnelle dominicaine a en effet décidé de retirer la citoyenneté aux descendants d'Haïtiennes et Haïtiens nés en République Dominicaine après 1929, au motif que leurs parents étaient considérés comme étant « en transit ».

« Nous sommes extrêmement préoccupés qu'une [telle] décision puisse priver des dizaines de milliers de personnes de leur nationalité, la quasi-totalité d'entre eux étant d'origine haïtienne, avec des conséquences désastreuses sur leurs autres droits », a indiqué une porte-parole du Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse donné à Genève.

Cette décision, a-t-elle expliqué, pourrait faire de ces personnes des apatrides privés d'accès aux services de base pour lesquels des documents d'identité sont indispensables.

Jusqu'en 2010, la République dominicaine avait adhéré au principe du droit du sol. Depuis, une nouvelle constitution stipule que la citoyenneté ne sera désormais accordée qu'aux personnes nées sur le sol dominicain d'au moins un parent d'origine dominicaine ou dont les parents sont des résidents étrangers en situation légale.

La décision, pour laquelle il n'y a pas d'appel possible, donne à la Commission électorale centrale une année pour dresser la liste des personnes qui seront exclues de la citoyenneté tout en prévoyant un plan de régularisation des migrants en situation irrégulière.

« Nous exhortons le gouvernement dominicain à prendre toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce que les citoyens dominicains d'origine haïtienne ne soient pas dépouillés de leur citoyenneté, conformément aux obligations internationales relatives aux droits de l'homme », a déclaré Mme Shamdasani.

Source : Centre d'actualités de l'ONU