Civilian prison in Cap Haitian modernizedLa prison civile de Cap Haïtien modernisée

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3 avr 2014

Civilian prison in Cap Haitian modernizedLa prison civile de Cap Haïtien modernisée

The Special Representative of the Secretary-General of the United Nations in Haiti, Sandra Honoré, and the Secretary of State for Public Security in Haiti, Réginald Delva, inaugurated - on April 1st 2014 - the modernization of the civil prison in Cap Haïtien.

Photo: Nektarios Markogiannis -UN/MINUSTAH Photo: Nektarios Markogiannis -UN/MINUSTAH

"We are delighted to have the support of our partners in the international community as part of the modernization of our prison system – which is an essential part in the development of a strong justice [system] at the service of citizens and the service of the Law," said Réginald Delva, the Secretary of State for Public Security in Haiti, who represented the country's Minister of Justice.

Mr Delva said that "prison serves to safeguard the process of correct legal applications and the Law. It is for this reason that we cannot disassociate it from the fight against impunity." Mr Delva promised to provide the necessary responses to all prison officers' concerns - so that these officers can perform their duties effectively.

For her part, the Special Representative of the Secretary-General of the United Nations in Haiti, Sandra Honoré recalled that modernization was recommended following a visit by a delegation of the Security Council of the United Nations in February 2012. The objective of the support provided by MINUSTAH to Haiti's prison system is "to strengthen correctional capacity and to improve the functioning of the country's prison system – a priority for the Haitian government," she said.

Modernization in two stages
Work on the civil prison in Cap Haïtien initially focused on strengthening security in what is the largest penitentiary in the northern part of the country. The work included the construction of two watch towers, the construction of a walkway in the area reserved for women and minors – whose courtyard was concreted, and completion of part of the prison wall – with the addition of a gatehouse and metal barriers.

The ultimate aim is to enhance security and prevent any risk of escape at the civilian prison in Cap Haïtien - which hosts more than 600 inmates. The work was supported by MINUSTAH through its Quick Impact Projects (QIPs) scheme to the tune of U.S. $100,000. The Parquet of Cap Haïtien managed the rehabilitation.

The second aspect of modernization included the construction of the prison's administrative block. This one-storey [two level] building comprises, on the ground floor, several offices and, upstairs, a refectory, a conference room, two rooms for management and two toilets.
The cost of the works – financed by the Community Violence Reduction (CVR) section of MINUSTAH exceeds U.S. $350,000 . The work was executed by the International Organization for Migration (IOM), according to plans provided by the Directorate of Prison Administration (DAP – after Direction de l’administration pénitentiaire) and in accordance with the seismic standards set by the Haitian Ministry of Public Works and Telecommunications (MTPTC – after Ministère Haïtien des Travaux Publics et des Télécommunications).

Vicky Delore Ndjeuga - UN / MINUSTAH

KEYWORDS: Rule of law, justice, security, correction, MINUSTAH, Cap Haïtien

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Sandra Honoré, et le secrétaire d’Etat haïtien à la Sécurité publique, Réginald Delva, ont inauguré, le 1er avril 2014, les travaux de modernisation de la prison civile de Cap Haïtien.

Photo: Nektarios Markogiannis -UN/MINUSTAH Photo: Nektarios Markogiannis -UN/MINUSTAH

« Nous nous réjouissons de pouvoir compter sur l’appui de nos partenaires de la communauté internationale dans le cadre de la modernisation de notre système carcéral, pièce essentielle dans la mise sur pied d’une justice forte au service des citoyens et au service de la loi », a déclaré Réginald Delva, le secrétaire d’Etat haïtien à la Sécurité publique, qui représentait le ministre de la Justice.

Il a rappelé que « la prison contribue à sauvegarder le processus de l’application correcte des lois et du droit. C’est à ce titre qu’on ne peut la dissocier de la lutte contre l’impunité ». M. Delva a enfin, promis d’apporter les réponses nécessaires à toutes les préoccupations des agents de la prison, afin qu’ils accomplissent de façon efficace leur mission.

Pour sa part, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Sandra Honoré, a rappelé que la modernisation avait été recommandée suite à une visite d’une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies en février 2012. L’objectif de cet appui de la MINUSTAH au système carcéral haïtien est de « renforcer la capacité correctionnelle dans cette prison, et d’améliorer le fonctionnement du système pénitentiaire du pays, une priorité pour le gouvernement haïtien », a-t-elle poursuivi.

Une modernisation en deux étapes

Les travaux ont d’abord porté sur le renforcement de la sécurité dans ce centre pénitentiaire, le plus important de la partie Nord du pays. Ils ont permis la construction de deux miradors, l’aménagement d’un chemin de ronde dans la zone du quartier des femmes et des mineurs dont la cour a été bétonnée, et l’achèvement d’une partie du mur d’enceinte de la prison, avec l’ajout d’une guérite et de barrières métalliques.

L’objectif visé est de renforcer la sécurité et prévenir tout risque d’évasion à la prison civile de Cap Haïtien qui héberge plus de 600 détenus. Les travaux ont été financés par la MINUSTAH dans le cadre de ses Projets à effet rapide (QIPs) à hauteur de 100 000 dollars US. C’est le Parquet du Cap Haïtien qui en a géré la réalisation.

Quant au second aspect de la modernisation, il s’est agi de la construction du bloc administratif de la prison. Ce bâtiment d’un étage comprend, au rez-de-chaussée, plusieurs bureaux et, à l’étage, une salle de réfectoire, deux dortoirs séparés pour les agents femmes et hommes, une salle de conférence, deux chambres de responsables et deux toilettes.

Le coût de ces travaux financés par la section de la Réduction de la violence communautaire de la MINUSTAH (RVC) dépasse les 350 000 dollars US. Ils ont été exécutés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), selon des plans fournis par la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) et en conformité avec les normes parasismiques édictées par le ministère haïtien des travaux publics et des télécommunications (MTPTC).

Vicky Delore Ndjeuga - UN/MINUSTAH