Communiqué de presse : Avec le début de la saison cyclonique, la MINUSTAH et les acteurs humanitaires internationaux réitèrent leur soutien aux autorités haïtiennes dans leur préparation et réponse aux urgences

1 juin 2012

Communiqué de presse : Avec le début de la saison cyclonique, la MINUSTAH et les acteurs humanitaires internationaux réitèrent leur soutien aux autorités haïtiennes dans leur préparation et réponse aux urgences

Port-au-Prince, le 1er juin 2012 - Selon les estimations et scénario du plan de contingence 2012 élaboré par la Direction de la Protection Civile (DPC) avec le soutien des acteurs internationaux, 450 000 personnes seraient susceptibles d’être touchées par la saison cyclonique et pourraient avoir besoin d’être assistées.

Communiqué de presse : Avec le début de la saison cyclonique, la MINUSTAH et les acteurs humanitaires internationaux réitèrent leur soutien aux autorités haïtiennes dans leur préparation et réponse aux urgences

En soutien aux efforts du gouvernement visant à se préparer et à répondre à d’éventuelles urgences, plusieurs actions sont en cours ou planifiées par de nombreux acteurs de la communauté humanitaire.

Parmi ces actions, certaines répondent aux recommandations formulées par la DPC, lors de l’atelier de travail de novembre dernier à Indigo, auquel ont pris part des représentants de la communauté humanitaire et des donateurs, la MINUSTAH, les agences des Nations Unies et des ONGs.

C’est ainsi que, réalisés par la DPC avec la participation du PNUD, d’OCHA, du PAM, du Centre conjoint des opérations d’urgence (JOTC) de la MINUSTAH, et l’appui des autorités départementales, municipales et communales, 7 des 10 Exercices de Simulation (SIMEX) prévus ont déjà eu lieu dans plusieurs départements du pays (Nord, Nord Est, Centre, Nord Ouest, Sud, Nippes), le dernier en date s’est tenu le 31 mai et le 1er juin dans le Département de l’Ouest, à Port-au Prince, et trois autres sont prévus pour la Grande Anse, le Sud Est et l’Artibonite, en vue d’apporter des réponses adéquates en cas de désastres naturels. Un Exercice de Simulation à l’échelle nationale, coordonné par la DPC, aura lieu les 5 et 6 juillet dans les départements de la Grande Anse et de l’Ouest.

L’hypothèse de la planification de ces exercices de simulation repose sur les statistiques de l’année cyclonique 2008 qui avait fait plus de 800 000 sinistrés, provoqué la destruction de 20 000 maisons et l’évacuation de 400 000 personnes.

Avec l’appui de la MINUSTAH, d’OCHA, de UNOPS, de l’OIM et du PNUD ainsi que des organisations de la société civile et ONG internationales, le ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC) a pour sa part réactivé l’Equipe Spéciale sur la Mitigation des Risques. Cette structure qui fonctionne sous la direction du MTPTC a pour responsabilité d’identifier les zones à risque et de mobiliser les ressources nécessaires auprès des donateurs dans l’aire métropolitaine.

Toujours en appui au MTPTC / SEEUR (Service d'Entretien des Equipements Urbains et Ruraux), les ravines de Rue Capois, Village de Dieu, Fort-Dimanche et Belvil ont été dégagées des débris et déchets qui les encombraient dans le cadre du support apporté par la Cellule Ingénierie de la MINUSTAH à la DPC. Des travaux similaires se poursuivent actuellement à Morne Garnier et Impasse Saint-Marc. A ce jour, 13 424 mètres cubes de débris ont été extraits de ces ravines et transportés à Truitier.

La MINUSTAH, avec le soutien de l’OIM et d’autres partenaires, a également pris part cette année à la réhabilitation de dix-neuf abris d’urgence qui viennent s’ajouter aux neuf autres déjà construits en 2011. Ces centres constituent la structure charnière d’un système névralgique mis en place pour accueillir des déplacés en cas de catastrophe.

La MINUSTAH et les acteurs humanitaires internationaux réitèrent leur engagement à appuyer les efforts des autorités haïtiennes et des autorités départementales, municipales et communales à réduire l’impact d’éventuels désastres naturels sur la sécurité de la population, notamment dans les zones les plus vulnérables.