Communiqué de presse OIM : Le nombre de personnes vivant dans les camps en Haïti dans la capitale Port-au-Prince et alentour a diminué de 14%

4 mai 2012

Communiqué de presse OIM : Le nombre de personnes vivant dans les camps en Haïti dans la capitale Port-au-Prince et alentour a diminué de 14%

Port-au-Prince,  (2 mai 2012) - Il s'agit de la plus forte baisse dans la population dans les camps depuis le début de l'année dernière où de nombreuses familles ont plié bagages et ont quitté les camps. Cette baisse du nombre est le résultat  de plusieurs programmes bien financés, administrés en partie par l'OIM, qui a fourni des solutions de logement de retour, y compris des solutions de location pour les familles qui étaient autrement trop pauvres pour quitter les camps et trouver un autre logement.

« Cette chute spectaculaire du nombre est un résultat direct de la communauté humanitaire rassemblée pour se concentrer en vue d’apporter des solutions tangibles», a déclaré Luca Dall'Oglio, chef de la mission OIM en Haïti.

"Pour les familles bloquées par les circonstances économiques dans les camps notoires à Port-au-Prince, nous avons été en mesure de fournir un soulagement, sous la forme d'allocation-logement pour une année."

Les subventions de 500 $ par famille ont été données en vertu des programmes de subvention à la location en espèce (gourdes) développé à la fin 2010 et renforcée dans la deuxième année de la suite du séisme. Cette approche a été adoptée du fait qu’il est devenu évident que la reconstruction permanente serait un long processus en Haïti et il y a  un très grand besoin d'aide.

En Avril 2012, on estimait à 421 000 personnes (ou 105 000 ménages déplacés) vivant dans des campements à travers les 602 zones touchées par le séisme. Ils vivent dans un désespoir qui s’augmente de plus en plus, leurs abris pitoyables souvent déchirés et qui s’exposent à la sécurité précaire ou inexistante pour les personnes vulnérables.

La tendance à la baisse reflète 14 pour cent du nombre de personnes vivant dans les camps de personnes déplacés (IDP) par rapport au précédent rapport de l'IOM de Février 2012. Son taux le plus bas depuis Mars 2011.

Quelque 73 pour cent de la population initiale des camps a maintenant quitté les camps de déplacés en Haïti depuis l’apogée de la crise il ya deux ans,  alors qu’on estimait que 1.5 millions de personnes sont laissés sans abri par le séisme de 2010, duquel le gouvernement déclare près de 300.000 personnes sont tuées.

La dernière baisse peut être attribuée à l'action du Gouvernement d'Haïti dirigée par les projets de retour et relocalisation généralement connu sur le nom de "16/6" avec d'autres mécanismes similaires menés par les partenaires de coordination et gestion des camps (CCCM). Le cadre du projet « 16/6 » fait référence au plan initiale pour aider les gens à passer de six camps bien définis à 16 communautés, mais il a depuis pris de l'ampleur des projets de relocalisation, d'autres part, le gouvernement du Canada a financé le déplacement d’environ 5000 familles de la symbolique  place de Champ de Mars au cœur de Port-au-Prince.

Ces délocalisations s'appuient sur de stricts principes humanitaires. Mais il ya d'autres vecteurs, amenant les gens à quitter les camps. Ils comprennent les expulsions forcées et la détérioration des conditions des abris d'urgence dans les camps, tous aggravés par l'apparition précoce des pluies exceptionnellement abondantes cette année.

Avec les gens qui trouvent un autre logement, 58 autres camps ont été fermés au cours de cette période de déclaration: une baisse de 660 en Février 2012 par rapport à 602 en Avril. En Juillet 2010 à l'apogée de la crise, il y avait  plus que 1 555 sites enregistrés.

Le rapport de la matrice de suivi de déplacement ou DTM de l'OIM conclut que la majorité de la population déplacée (60%) reste regroupés dans 48 grands sites d'hébergement de plus de 500 ménages. Celles-ci représentent à peine 8 pour cent de tous les sites, confirmant la tendance déjà observée dans les précédents rapports de polarisation accrue dans les grands camps.
 
Le dernier rapport fournit une analyse importante en support à l'effort commun pour trouver des solutions plus durables pour les sans-abris qui sont dans leur troisième année dans des tentes, ainsi que pour les communautés de retour.

Les points de chute spectaculaire à possibilité de s’étendre au programme de retour et de relocalisations d'une manière qui va fermer des sites aussi vite que possible de façon raisonnée et digne.

 

Pour plus d’information contactez:

Leonard Doyle

Media and Communication OIM Haiti

Ldoyle@iom.int

+509 3702 5066