Des déplacés formés sur leurs droits et obligations

14 fév 2012

Des déplacés formés sur leurs droits et obligations

Permettre aux résidents du camp de déplacés Jean-Marie Vincent, à Port-au-Prince, de mieux comprendre le fonctionnement du système judiciaire haïtien et d’approfondir leur connaissance relative à l’accès à la justice figuraient au centre de l’atelier de formation initié, le 14 février, à leur intention par les sections Justice et Droits de l’Homme ainsi que le Bureau de la Communication et de l’Informations Publique de la MINUSTAH, autour du thème « modes de saisine des juridictions ».

Des déplacés formés sur leurs droits et obligations

Photo : Jesus Serrano Redondo - UN/MINUSTAH

A l’intention de la quarantaine de résidents ayant pris part à l’atelier -dont des membres du comité central du camp et des responsables des blocs dudit camp-, Frantz Gilot et Alex Clédanor, principaux intervenants de la section Justice, ont défini ce qui constitue une infraction et présenté ses éléments constitutifs, avant de les classer par ordre de gravité (contravention, délit et crime) puis passé en revue les différents types de plaintes.
Pour Néhémie, résidente du camp, l’importance de cette initiative se justifie par le fait qu’ «en tant que citoyenne, je me se sens mieux outillée sur mes droits et devoirs. Par ailleurs, je sais quelle instance contacter en cas de non respect de mes droits ». Mais la vraie source de la satisfaction de Néhémie est qu’elle « dispose désormais de différentes adresses des institutions à contacter en cas d’agression ».
Il s’agit de la deuxième d’une série de séances programmées à l’intention des résidents des camps de déplacés, la première ayant eu lieu au Camp Corail Cesse-Lesse, en janvier dernier.