« Chante Danse Lapè » – c’est le titre évocateur du spectacle qui a regroupé plus de 400 personnes à Fort National. Au menu : une combinaison de danse et chanson contemporaine et urbaine ; c’est le pari qu’a su relever James Germain, artiste/chanteur. A peine une semaine avant les élections législatives en Haïti, il a dirigé la formation des jeunes talents de « son quartier » populaire, encadrés par de grands professionnels des arts de la scène, dont le chorégraphe Jean Guy Saintus. Au bout de cinq jours d’ateliers de formation et de création en danses et musiques urbaines pour la paix, du 27 juillet au 1er août 2015, les jeunes ont présenté dans leur quartier des compositions rap, reggae et R&B en alternance avec James Germain et des chorégraphies modernes, mêlés à la fameuse troupe Ayikodans – en fond : des vidéos filmées à Fort National par le réalisateur Denis Maksaens. Tout ce show a été organisé par l’association culturelle Haïti en Scène et appuyé par la section de la Réduction de la Violence Communautaire et par le Bureau de la Communication et de l’Information publique de la MINUSTAH. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne ‘Ann Chwazi Lapè’ de la MINUSTAH qui prône depuis fin 2013 la culture de la paix en Haïti.