G7+ : pour la solidarité entre les Etats dits ‘fragiles’

16 nov 2012

G7+ : pour la solidarité entre les Etats dits ‘fragiles’

La capitale haïtienne, Port-au-Prince, a abrité les 13 et 14 novembre derniers la deuxième retraite interministérielle des pays du G7+. Cette rencontre des représentants de 17 pays d’Afrique, d’Asie et du Pacifique a été l’occasion pour les participants d’adopter la « Déclaration d’Haïti »  qui prône le respect de la souveraineté de ses Etats membres.

G7+ : pour la solidarité entre les Etats dits ‘fragiles’

 

Photo : UN/MINUSTAH

Selon l’organisation, un forum indépendant de 17 Etats dits ‘fragiles’ ou en conflit représentant 1 milliard et demi de personnes, les membres du G7+ sont les plus éloignés de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Dans ces pays, qui dépendant en grande partie de l’aide publique au développement d’autres Etats plus riches, les transformations essentielles à la bonne gouvernance se font sur des périodes très longues, entre 20 à 40 ans.

S’appuyant sur cinq objectifs pour la consolidation de la paix et le renforcement de l’Etat, à savoir la légitimité politique, la sécurité, la justice, les fondements économiques et les revenus et services, les représentants du G7+ se sont engagés, lors de leur retraite de deux jours en Haïti, à avancer vers la réalisation des OMD.

A travers un « New Deal », signé à Port-au-Prince, ils s’engagent à entreprendre les actions et les réformes nécessaires pour les atteindre.A l’issue de cette rencontre, une déclaration dite « Déclaration d’Haïti »  a été signée, afin de mettre l’accent sur le respect de la souveraineté des Etats membres.

Fondé en 2010, le G7+, dont Haïti est l’un des 14 membres, regroupe des Etats considérés comme fragiles ou en conflit, de l’Afghanistan au Togo.  Sa première retraite ministérielle a eu lieu l’année dernière à Juba en République du Sud Soudan. Il est présidé par la Ministre des Finances du Timor-Leste.

Jonas Laurince