L´ONU appelle à l´action : le renforcement des bonnes pratiques environnementales et agricoles est indispensable pour le développement d´Haïti

8 juin 2016

L´ONU appelle à l´action : le renforcement des bonnes pratiques environnementales et agricoles est indispensable pour le développement d´Haïti

-Les Nations Unies célèbrent la Journée mondiale de l´environnement en reconnaissant les efforts des institutions haïtiennes visant à augmenter les zones protégées et appellent à la recherche d’alternatives durables permettant d´arrêter les pratiques qui favorisent la désertification et la sécheresse telles que l´abattage des arbres. L´ONU encourage aussi les actions pour freiner l`urbanisation sans contrôle qui augmente la vulnérabilité de la population face aux désastres naturels. Par ailleurs, les Nations Unies soulignent que les femmes sont encore une fois les plus affectées par la détérioration de l´environnement et par ses conséquences en Haïti.

-À l´occasion de la journée du 5 Juin, l´ONU soutiendra plusieurs activités de sensibilisation dans le Sud-Sud-Est et à Port-au-Prince. 

 

Port-au-Prince, le 4 juin 2016- À l´occasion de la Journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin, les Nations Unies en Haïti réitèrent leur soutien au pays dans ses engagements visant à augmenter les bonnes pratiques environnementales et agricoles capables de freiner la dégradation accélérée de l’environnement, à travers les Objectifs de Développement Durable (ODD) à l´Horizon 2030 et à l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Selon l´ONU, ces objectifs sont cruciaux pour renforcer la résilience des Haïtiens par une meilleure gestion des ressources et l´adaptation aux phénomènes naturels.

Les experts des Nations Unies en Haïti mettent l’accent sur le fait qu’une gestion et une protection responsable de l´environnement au niveau institutionnel et communautaire, ainsi que l´aménagement du territoire, sont indispensables pour le développement économique et social d´Haïti. En effet, la pollution et l´exploitation non durable des écosystèmes terrestres et marins affaiblissent les alternatives économiques (notamment le tourisme, l´agriculture, la pêche et l´énergie) aggravent les risques de pauvreté extrême. Ces facteurs sont interdépendants avec les déficiences des systèmes d’accès à l´eau, d´assainissement et de gestion des déchets, et ont aussi un impact sur le risque de maladies hydriques, la pauvreté énergétique et la vulnérabilité de la population face aux désastres naturels.

La biodiversité est aussi affectée par la dégradation de l´environnement en Haïti, où 19% de l´ensemble des espèces sont menacées d´extinction. Cette année, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon,  a voulu justement attirer l’attention sur la lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages, avec le thème mondial pour la journée  « Luttons pour la vie sauvage ».   

Cette conjonction de facteurs s´ajoute aussi à l´urbanisation massive et sans contrôle dans des espaces à risques (notamment sur la côte) qui ne respectent pas les normes de construction et sans accès aux services de base. Selon le rapport du PNUD sur les Objectifs du Millénaire en Haïti, la population habitant dans des maisons ne remplissant pas les conditions minimums (taudis) a presque doublé au cours des deux dernières décennies en Haïti et au moins 74% des ménages vivent dans ces espaces en zone rurale et urbaine.  

La déforestation est l’un des problèmes qui préoccupent le plus les experts des Nations Unies, puisqu´elle accélère l´érosion du sol et la baisse de la pluviométrie, facteurs liés aux 3 années de sécheresse exacerbées par le phénomène El Niño et par le changement climatique. Cette situation a entrainé la perte de jusqu´à 70% des récoltes, l´augmentation des prix des produits alimentaires de base et le manque d’opportunités de travail dans le secteur agricole, ainsi que l´augmentation du nombre de personnes en insécurité alimentaire en Haïti (3,6 millions dont 1,5 million souffrant d’insécurité alimentaire sévère). Cette dégradation réduit aussi l´accès à l´eau dans un pays où 42% de la population haïtienne n´a toujours pas un accès sûr à l´eau potable et 72% ne disposent pas d´assainissement adéquat.

La couverture végétale est très faible, même si le manque de données actualisées ne permet pas d’en déterminer avec exactitude le taux. L’un des facteurs qui contribuent à la déforestation est l´abattage d´arbres pour la production de charbon, qui en 2012 était utilisé dans 92% des ménages haïtiens pour la cuisson. Selon la FAO, 10.000 sacs de charbon sont consommés par jour dans le pays. De plus, l´érosion des sols augmente singulièrement la vulnérabilité des populations aux catastrophes naturelles, notamment aux cyclones, aux intempéries et aux séismes. 

Encore une fois, les études des Nations Unies alertent sur le fait que les femmes et les ménages les plus pauvres sont affectés de manière disproportionnée par la dégradation de l´environnement, notamment les ménages en milieu rural ayant une femme comme chef de ménage, puisqu´ils souffrent en priorité de la baisse des rendements agricoles causés par les conséquences de la déforestation.

En réponse, les Nations Unies encouragent les efforts nationaux vers l´efficience des moyens production, la  conservation des ressources naturelles et la restauration des terres dégradées à travers de meilleures pratiques agroforestières, environnementales et agro-écologiques, ainsi que la conservation des variétés locales. Ces pratiques permettraient la réduction des pertes post-récoltes des produits agricoles (actuellement de l'ordre de 30-40 %, selon le Ministère de l´Agriculture).

Face à la gravité de la situation, les Nations Unies saluent le fait que, depuis plusieurs années, l´Etat Haïtien, avec l’appui de ses partenaires, a mené des actions pour protéger l’environnement et mitiger les risques qui découlent de sa dégradation, telles que:  

  • La signature des conventions des Nations Unies comme le Corridor Biologique dans la Caraïbe (CBC), la  Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) et la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUC)
  • La création de nouvelles zones protégées dont les premières zones marines dans le Sud et dans le Nord
  • La délimitation des Parcs Nationaux de Macaya, La Visite et la Forêt des Pins
  • La création de la Reserve de Biosphère La Selle
  • La mise en place des structures de gestion des Aires Protégées comme l´Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP) et le déploiement du Corps de Surveillance dans les Aires Protégées.

Activités des Nations Unies pour marquer la journée dans le Sud, le Sud-Est et à Port-au-Prince

Pour marquer la Journée Mondiale de l’Environnement de 2016, la famille des Nations Unies a prévu des activités diverses. Ainsi, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l´Environnement), appuyé par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l´Alimentation et l´Agriculture), accompagnera le Ministère de l’Environnement dans la mise en œuvre d’activités d’information et de sensibilisation dans l’aire protégée de Port Salut dans le département du Sud. Pour cette année le thème mondial « Luttons pour la vie sauvage » a été réadapté dans le Sud en :   «Chak espès konte, pwoteje yo se pwoteje tèt nou : Ann pote kole».  Les principales actions de sensibilisation prévues sont la plantation symbolique de mangliers à l’embouchure de la rivière Trouiac, des expositions sur la faune et la flore du Parc National Naturel Macaya, les richesses de la forêt sèche d’Aquin et aussi sur le milieu marin, un concours de dessin avec des écoliers et une compétition de natation avec les pêcheurs. Pour sa part, la MINUSTAH organise des activités culturelles et une course non compétitive de 5 km à Jaborandi Camp. Ce programme se complète avec une projection-débat de cinéma et des ateliers organisés le 8 juin par le Programme des Volontaires des Nations Unies en collaboration avec le Groupe de Communication des Nations Unies, des agences et partenaires des collectifs de la jeunesse. 

 

 

The United Nations calls for strengthening good environmental and agricultural practices essential for the development of Haiti

 

-The United Nations celebrates World Environment Day by acknowledging the efforts of Haitian institutions to increase protected areas and calls for the search for sustainable alternatives allowing for the shutting-down of practices that increase desertification and drought, such as tree felling. The UN also encourages actions to curb uncontrolled urbanization, which increases the vulnerability of the population to natural disasters. Furthermore, the UN emphasizes that women are the most affected by the deterioration of the environment and its consequences in Haiti.

-On the occasion of World Environment Day - June 5th - the UN will support several sensitization activities in the South, South-East and in the capital, Port-au-Prince.

Port-au-Prince June 4th, 2016 : On the occasion of World Environment Day celebrated on June 5th, the United Nations in Haiti reiterates its support to the country in its commitment to increase good environmental and agricultural practices to stem the accelerated degradation of the environment, through the Sustainable Development Goals (SDGs) as part of the 2030 Development Agenda and the Paris Agreement on Climate Change. According to the UN, these goals are crucial for strengthening the resilience of Haitians through better management of resources and adaptation to natural phenomena.

UN experts in Haiti emphasize that responsible management and environmental protection at institutional and community level, as well as regional planning, are essential for economic and social development in Haiti. Indeed, pollution and unsustainable use of land and marine ecosystems weaken economic alternatives (including tourism, agriculture, fisheries and energy) and increase the risk of extreme poverty. These factors are interdependent with deficiencies in access to water systems, sanitation and waste management, and also have an impact on the risk of waterborne diseases, energy deficiencies and the vulnerability of the population faced with natural disasters.

Biodiversity is also affected by environmental degradation in Haiti, where 19% of all species are threatened with extinction. This year, the Secretary General of the United Nations, Ban Ki-moon, draws attention to the fight against illegal wildlife trade, with ‘Go Wild for Life’ as the global theme for World Environment Day.

The UN particularly wants to draw the attention to the massive uncontrolled urbanization in hazardous areas (especially along the coast) which do not comply with construction standards and have little access to basic services. According to the UNDP report on the Millennium Development Goals in Haiti, the population living in houses which do not meet the minimum requirements has almost doubled in the past two decades and at least 74% of households live in such spaces in rural and urban areas.

Deforestation in Haiti is also one of the issues that most concerns UN experts, since it accelerates soil erosion and declining rainfall - factors related to three years of drought exacerbated by the El Niño phenomenon and climate change. This has led to the loss of up to 70% of the harvest, price increases of basic food products, and lack of job opportunities in the agricultural sector – adding also to the increase in the number of ‘food insecure’ people in Haiti (3.6 million - including 1.5 million deemed ‘severely food insecure’). This degradation also reduces the access to water in a country where 42% of the population still lacks access to safe drinking water and 72% lacks adequate sanitation.

The vegetation cover in Haiti is very low, although the lack of updated data does not allow for accurate determination of the rate. One of the factors contributing to deforestation is the felling of trees for charcoal production, which in 2012 was used in 92% of Haitian households for cooking. According to the United Nations Organization for Food and Agriculture (FAO), 10,000 bags of charcoal are consumed daily in the country. In addition, soil erosion greatly increases vulnerability to natural disasters, including cyclones, storms and earthquakes.

Once again, UN studies warn of the fact that women and poorer households are disproportionately affected by environmental degradation, particularly rural households with female heads of household, since they suffer the most from lower crop yields caused by the consequences of deforestation.

In response, the United Nations encourages national efforts towards the improvement of production resources, natural resources conservation and a restoration of degraded lands through improved agroforestry, environmental and agro-ecological initiatives, as well as conservation of local varieties. Such practices would contribute to the reduction of post-harvest losses of agricultural products (currently around 30-40%, according to the Ministry of Agriculture).

Given the gravity of the situation, the United Nations welcomes the fact that for several years the Haitian Government, with the support of its partners, has implemented actions  to protect the environment and mitigate risks arising from its degradation, such as:

- The signing of UN conventions such as the Caribbean Biological Corridor (CBC), the United Nations Convention to Combat Desertification (UNCCD) and the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC)

- The creation of new protected areas including the marine zones in the South and North of the country

- The delineation of Macaya, La Visite and La Foret des Pins as National Parks

- The creation of La Selle Biosphere Reserve- The establishment of management structures such as the National Agency for Protected Areas (ANAP) and the deployment of supervisory bodies in protected areas.

 

United Nations activities to mark World Environment Day in Haiti’s South, South East and capital, Port-au-Prince

To mark World Environment Day 2016, the United Nations family has planned various activities. Thus, the UNEP (United Nations Environment Programme), supported by FAO (United Nations Organization for Food and Agriculture), will accompany the Ministry of Environment in the implementation of information and awareness activities in the protected area of Port Salut in the Southern Department. This year the global theme - ‘Go Wild for Life’- was adopted in the South with the slogan "Chak espès konte, pwoteje yo se pwoteje tèt nou: Ann pote kole."

The principle awareness activities include symbolic planting of mangroves at the mouth of the river Trouiac; an exhibition on the flora and fauna of the Macaya National Park, the riches of the ‘dry forest’ in Aquin and the marine environment. A children’s drawing competition and a swimming competition with fishermen have also been scheduled.

Meanwhile, MINUSTAH is organizing cultural activities and a non-competitive run of 5km at Jaborandi Camp. This activities will be complemented on June 8th by a film screening about the species threatened with extinction in Haiti (followed by a debate with youth organizations and workshops) organized by the United Nations Volunteers Programme in collaboration with the United Nations Communications Group, UN agencies and youth partners.

 

 

 

La ONU llama a la acción: el refuerzo de las buenas prácticas ambientales y agrícolas es indispensable para el desarrollo de Haití

 

-Las Naciones Unidas celebran el Día Mundial del Medio Ambiente reconociendo los esfuerzos de las instituciones haitianas para aumentar las zonas naturales protegidas y apelan a la búsqueda de alternativas durables que permitan frenar las prácticas que agravan la desertificación y la sequía, tales que la tala de árboles. La ONU llama igualmente a incrementar las medidas para frenar la urbanización sin control, la cual aumenta la vulnerabilidad de la población ante los desastres naturales. Asimismo, las Naciones Unidas alertan de que las mujeres son una vez más las más afectadas por la degradación del medio ambiente y sus consecuencias en Haïti.

-La ONU respalda múltiples actividades de sensibilización en el Sur, el Sur-este en Puerto Príncipe para celebrar el Día Mundial del Medio Ambiente en Haití.

Puerto Príncipe, 4 de junio de 2016- Con motivo del Día Mundial del Medio Ambiente celebrado el 5 de junio, las Naciones Unidas en Haití reiteran su respaldo al país en su compromiso de aumentar las buenas prácticas ambientales y agrícolas capaces de frenar la degradación medioambiental acelerada, una meta que Haití se ha fijado al firmar los Objetivos de Desarrollo Sostenible de la Agenda 2030 (ODS) y el Acuerdo de París sobre el cambio climático.

Según la ONU, estos objetivos son cruciales para reforzar la resiliencia de la población haitiana, gracias a una mejor gestión de los recursos naturales y la adaptación a los fenómenos naturales.

Los expertos de las Naciones Unidas en Haití hacen hincapié en que una gestión y una protección responsable del medio ambiente a nivel institucional y comunitario, así como la gestión del territorio, son indispensables para el desarrollo económico y social de Haití. De hecho, la contaminación y la explotación insostenible de los ecosistemas terrestres y marinos debilitan las alternativas económicas (principalmente el turismo, la agricultura, la pesca y la energía). Estos factores están interrelacionados con las deficiencias de los sistemas de agua potable y saneamiento y la gestión de desechos, y tienen igualmente un impacto sobre el riesgo de enfermedades hídricas, la pobreza energética y la vulnerabilidad de la población frente a los desastres naturales.  

La biodiversidad también se ve afectada por la degradación del medio ambiente en Haití, donde 19% del conjunto de especies se encuentran en riesgo de extinción. Este año, el secretario general de las Naciones Unidas, Ban Ki-moon, ha querido justamente focalizar la atención sobre la lucha contra el comercio ilícito de especies salvajes, utilizando como tema para el Día Mundial del Medio Ambiente “Luchemos por la vida salvaje”.

Uno de los factores de riesgo ambiental en Haití es la urbanización masiva y sin control dentro de espacios de riesgo (principalmente en la costa) que no respetan las normas de construcción y que carecen de acceso a los servicios básicos. Según el informe del PNUD sobre los Objetivos del Milenio, la población que vive en viviendas que no reúnen las mínimas condiciones se ha duplicado en los dos últimos decenios en Haití, lo cual lleva a que al menos 74% de los hogares viven en este tipo de espacios, sea en zona rural o en zona urbana. 

La deforestación es uno de los problemas que más preocupan a los expertos de la ONU, dado que está acelerando la erosión del suelo y el descenso de las lluvias, factores ambos relacionados con los 3 años de sequía recrudecida por el fenómeno de El Niño y por el cambio climático. Esta situación ha provocado la pérdida del 70% de las cosechas, el aumento del precio de productos alimenticios de base y la falta de oportunidades laborales en el sector agrícola, así como el aumento del número de personas en inseguridad alimentaria en Haití (3,6 millones, de los cuales 1,5 millones sufren inseguridad severa).

Esta degradación reduce igualmente el acceso al agua en un país en el que el 43% de la población no dispone aún de acceso a agua potable y el 72% no dispone de un adecuado sistema de saneamiento.

Las masas forestales de Haití están gravemente debilitadas, aunque la falta de datos actualizados no permite determinar con exactitud la extensión de territorio afectada. Uno de los factores que contribuyen a la deforestación es la tala de árboles para la producción de carbón, un combustible utilizado por el 92% de los hogares haitianos para cocinar según datos del PNUD relativos a 2012. Según la Organización de las Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentación (FAO), Haití consume un promedio de 10.000 sacos de carbón diarios. En relación con estos factores, la erosión del suelo derivada de la deforestación incrementa la vulnerabilidad de las poblaciones ante las catástrofes naturales, principalmente en el caso de ciclones, tormentas fuertes y seísmos. 

En cuanto a la dimensión de género, una vez más, los estudios de la ONU alertan de que las mujeres y los hogares más pobres se ven afectados de forma desproporcionada por la degradación medioambiental, especialmente en el caso de casas en zona rural con una mujer como cabeza de familia, ya que éstas sufren con mayor ímpetu la bajada de los rendimientos agrícolas ligada a la deforestación. Como respuesta, la ONU respalda los esfuerzos de las instituciones y de la población haitiana para mejorar la eficiencia de los medios de producción, la conservación de los recursos naturales y la restauración de las tierras degradadas a través de prácticas agroforestales ecológicas, así como con la promoción de las variedades autóctonas. Estas medidas puedan ayudar a reducir las pérdidas post-cosecha, que actualmente se elevan hasta un 40% del total, según cifras del Ministerio de Agricultura de Haití.

Ante esta situación, la ONU ha aplaudido las acciones llevadas a cabo durante los últimos años por el estado haitiano, respaldado sus contrapartes internacionales, al objeto de proteger el medio ambiente y reducir los riesgos asociados a su degradación, tales que:

  • La firma de convenciones de las Naciones Unidas como el Corredor Biológico del Caribe (CBC), la Convención de Lucha contra la Desertificación y la Convención Marco contra el Cambio Climático.
  • La creación de nuevas zonas protegidas, tales como los espacios marinos en el Sur y en el Norte.
  • La delimitación de los parques nacionales de Macaya, La Visite y la Forêt des Pins.
  • La creación de la Reserva de la Biosfera de la Selle.
  • La creación de estructuras de gestión de áreas protegidas como la l´Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP) y el despliegue de cuerpos de vigilancia.

Actividades de la ONU en el sur y en Puerto Príncipe en torno al Día Mundial del Medio Ambiente

 

l Programa de las Naciones Unidas para el Medio Ambiente (PNUMA), apoyado por la FAO (Organización de las Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentación), han acompañado al Ministerio de Medio Ambiente en actividades de sensibilización en el área protegida de Port Salut en el departamento del Sur. Este año, el tema mundial “Luchemos por la vida salvaje” ha sido adaptado en creole: «Chak espès konte, pwoteje yo se pwoteje tèt nou : Ann pote kole». Entre las principales actividades de sensibilización de esta agenda destacan la plantación simbólica de manglares en la desembocadura del rio Trouiac, exposiciones sobre la flora y la fauna del Parque Natural Nacional Macaya, de las riquezas del bosque seco de Aquin y del medio marino, un concurso de dibujo con escolares y una competición de natación con los pescadores. Por su parte, la MINUSTAH ha organizado una carrera no competitiva de 5 km en Jaborandi Camp. Este programa se completa con una proyección de cine- debate sobre el medio ambiente y los Objetivos de Desarrollo Sostenible organizada el 8 de junio por el Programa de Voluntarios de Naciones Unidas en colaboración con el Grupo de Comunicación de Naciones Unidas, agencias y contrapartes.