L’ennemi mortel de l’environnement.
Photo : Logan Abassi - UN/MINUSTAH
« Il est grand temps de s’attaquer au problème du plastique responsable de la dégradation de nos océans .…. Nous avons joué le rôle de spectateur pendant trop longtemps et le problème n’a fait que s’aggraver. Cela doit cesser », a déclaré M. Erik Solheim, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), lors du lancement de la campagne Océan Propre en février dernier.
En effet, les matières plastiques représentent un véritable danger au maintien d’un environnement sain. Selon une estimation des experts sur la durée de vie des déchets dans la nature, les recherches indiquent que les sacs en plastiques prennent environ 450 ans avant d’être dégradés. Pendant ces longues années, ils mettent en péril les espaces naturelles comme les océans, les sources d’eaux etc., détruisent l’écosystème, polluent l’environnement et par ricochet, engendrent des conséquences graves sur la vie et le fonctionnement des humains.
Photo : Logan Abassi - UN/MINUSTAH
En vue combattre ce phénomène planétaire, L’ONU Environnement a lancé au cours du premier trimestre de cette année une campagne mondiale visant à l’élimination de deux sources majeures de déchets marins : les micro-plastiques présents dans les cosmétiques et l’utilisation excessive de plastique à usage unique à l’horizon de 2022.
D’où, l’implication et la responsabilité de l’Etat de chaque pays, Haïti inclus, à prendre des mesures efficaces en vue d’atteindre cet objectif. Haïti produit 110 millions de tonnes de déchets plastiques chaque année selon le ministère de l’environnement. En cette période ou le monde célèbre la Journée Mondiale des Sacs sans Plastique (3 juillet 2017), Tom SENGALAMA, chef de l’unité Conformité à l’Environnement/MINUSTAH souhaite que les différentes entités publiques et/ou privées évoluant dans le domaine de l’environnement en Haïti emboitent le pas, afin de gagner ce pari contre les déchets plastiques.
Rédaction : Fabienne Viltus