La MINUSTAH participe à une vaste opération de salubrité aux Gonaïves

2 juil 2012

La MINUSTAH participe à une vaste opération de salubrité aux Gonaïves

Une journée dédiée à la salubrité des Gonaïves a eu lieu le 29 juin 2012, à l’initiative de la Mairie de la Cité de l’indépendance, soutenue par la MINUSTAH. Cette opération a permis de collecter environ 252 mètres cubes d’ordures sur une distance de 2,5 kilomètres. Cette activité continuera une fois par mois jusqu’en décembre.

La MINUSTAH soutient une vaste opération de salubrité aux Gonaïves

Photo : Taïna Noster - UN/MINUSTAH

Tôt dans la matinée de ce vendredi, une cinquantaine de personnels civils et militaires de la MINUSTAH étaient réunis à la place d’Armes des Gonaïves. Ces volontaires attendaient le coup d’envoi de la Mairie pour entamer cette grande journée de nettoyage. Pelles et balais en main, la caravane, suivie de plusieurs camions et d’une pelle mécanique, a mis le cap sur le centre ville, en plein cœur du marché communal. Sur son passage, elle a balayé, nettoyé et vidé les poubelles installées par la Mairie.

Baptisée «Konbit pou dechouke fratra», cette activité, selon le Maire principal des Gonaïves sera réalisée tous les derniers vendredis du mois jusqu’au mois de décembre. Jean Osner Amisial en a profité pour appeler la population à collaborer. « Le maire à lui seul ne peut rien faire. Nous comptons sur chaque citoyen pour que cette activité soit une réussite », a-t-il déclaré. De son côté, la cheffe du bureau régional de la MINUSTAH, Nharebat Nancaia Intchasso, qui participait à la campagne, a assuré les autorités locales du soutien continu de la Mission pour la réussite de cette initiative, et donné rendez-vous à tous les volontaires le vendredi 27 juillet, pour la prochaine journée de nettoyage.

Afin de faciliter le travail des équipes, la Mairie a divisé la ville en plusieurs secteurs, qui seront chacun nettoyés tous les mois à tour de rôle. Les marchandes, témoins de cette initiative, l’ont qualifiée d’utile et nécessaire, et ont exhorté les habitants des Gonaïves à mieux gérer leurs déchets. « C’est un très bon travail (…) car chaque jour que nous travaillons dans la rue avec tous ces déchets peut avoir de graves conséquences sur notre santé », s’est plainte Charlène Dorzéna, une quincaillère qui ajoute que « les marchandes et les consommateurs doivent respecter l’espace nettoyé et s’interdire de jeter leurs déchets à la rue, particulièrement le plastique »..

Hormis la MINUSTAH, cette grande activité de salubrité dans la Cité de l’indépendance a reçu le soutien de plusieurs organisations publiques et privées des Gonaïves dont SOS Transport, la Direction départementale du Ministère des Travaux publics, Transports et Communication (MTPTC) et le Conseil national des équipements (CNE).

Rédaction : Taïna Noster
Edition : Sophie Boudre