Pour éviter les débordements fréquents lors des matchs de football, l’Unité de Police Constituée (FPU) indienne de la MINUSTAH a installé un grillage de protection autour du terrain de jeu du parc Charlemagne Péralte de Hinche, à la demande des autorités sportives locales.

« Lors d’un championnat de vacances cet été, des violences qui ont éclaté au cours de la rencontre ont fait un blessé par balle. Désormais, grâce à ce grillage, les joueurs et les arbitres seront protégés du déchaînement de passions du public », se félicite Olibris Belony, secrétaire général de l’équipe Vision de Hinche et président de la ligue de football de la région.

« Les premières estimations que nous avions faites en vue d’installer un grillage autour du parc s’élevaient approximativement à 40.000 dollars US, sans compter le coût de la main d’œuvre », explique-t-il. Pour les dirigeants sportifs de Hinche, il s’agit d’un cadeau inestimable.

L’installation du grillage a été exécutée par les FPU indiens et des membres de l’équipe Vision de Hinche et de la Ligue de football de la région. Tous les matériels utilisés, poteaux en fer et carrelages métalliques, proviennent de l’Inde.

Au cours de la cérémonie, à laquelle a pris part le directeur général de la police indienne, Shri Rajiv, celui-ci a également remis aux autorités haïtiennes un ballon de football symbolique qui sera gardé comme souvenir de son pays.

L’Officer de liaison des FPU indiens, Singh Boparai, s’est également engagé à installer des tribunes et des bancs, électrifier le terrain, et installer une canalisation d’eau potable pour aider à améliorer les infrastructures du stade de football de Hinche.
Le parc Charlemagne Péralte existe depuis 1961. Il est utilisé pour diverses cérémonies officielles et pour les championnats de première, deuxième et troisième divisions. C’est aussi un lieu très prisé pour l’organisation des championnats interscolaires de football.

Avant l’installation du grillage, seul un tracé au sol séparait les spectateurs des joueurs et arbitres. Et lorsque le terrain n’était pas occupé, il était envahi par les cabris qui venaient y brouter le gazon.

Louicius Micius Eugène/Mathias Gillmann