Les organisations de la société civile de la Hatte à Chantal (Sud) sensibilisées sur le droit à l’eau et à l’assainissement

10 avr 2013

Les organisations de la société civile de la Hatte à Chantal (Sud) sensibilisées sur le droit à l’eau et à l’assainissement

Les Sections des droits de l’homme et de la Communication et de l’Information publique de la MINUSTAH ont réalisé une deuxième séance de sensibilisation sur le droit à l’eau potable et à l’assainissement, le 8 avril à la Hatte, deuxième section communale de Chantal.
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Photo : Myrline Mathieu LUCIEN - UN/MINUSTAH

117 personnes dont 51 femmes y ont participé, partageant leurs difficultés. Louna Val, enseignante et membre du l’organisation des gens actifs pour le développement de la Hatte (OGADH) a dénoncé les pêcheurs de la zone qui jettent dans la rivière des mornes un produit dénommé « karate », utilisé pour détruire les vers dans les jardins de patates, aux fins d’attraper facilement les crevettes.

« Nous consommons une eau d’une source infestée de grenouilles et de têtards, qui pis est, située dans les mornes, à une distance très éloignée de la zone d’habitation de la localité », a pour sa part déploré Marie Joséphine Louis du collectif des citoyens pour l’avancement de Duclair (COCAD).

Les débats ont porté sur les droits des individus à l’information et à la participation dans les prises de décisions concernant la mise en œuvre du droit à l’eau et à l’assainissement, ainsi que sur leurs devoirs y relatifs. A l’issue de cette séance, les représentants de treize organisations de la société civile de la Hatte se sont mis d’accord pour s’unir au sein d’une plate-forme en vue de mieux jouer leur rôle dans le développement de leur section communale.

Myrline Mathieu LUCIEN