Lighting Artibonite to reduce crimeEclairer l’Artibonite pour faire baisser la criminalité

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7 jan 2014

Lighting Artibonite to reduce crimeEclairer l’Artibonite pour faire baisser la criminalité

In order to reduce the insecurity that affects some towns at nightfall in the region of Artibonite, some 150 solar street lights are being installed by MINUSTAH, with the participation of young locals...

Choix

"Before all this, the functioning of a solar panel was a total mystery to me. Now, I can do everything from start to finsih" said a smiling Mariolita Alexandre Dorcent, with a wrench in-hand. Like her, six other young women - amongst a total of 30 - participate in an internship for installing solar street lights manufactured by a Haitian firm.

The internship, funded by MINUSTAH, involved the prior organization of seminars on the assembly of solar lampposts for the benefit of these young people - graduates approximately one year ago of a training programme realized in May 2012 by the Community Violence Reduction section of MINUSTAH. The seminars offer these trainee technicians the opportunity to showcase their knowledge.

"Not so fast! " shout a few spontaneously... "Pull the other side!" exclaim others who, using ropes, manage - in less than fifteen minutes - to install an iron pylon over 9 meters high, under the blazing Haitian sun. "We need to install six poles in this area," said Israël Alcide, another trainee, his head wrapped in a sweat-drenched T-shirt.

For each working day in this 'popular' area of Raboteau in Gonaïves, a "worker-student" receives 300 gourdes (USD 6.66), but for Israël, the most important thing is the actual lighting because, "once the work is completed, we can study at home," he says, beaming.

Until now - because of the rationing of electricity in the town - he was obliged to do his homework on the Place d’Armes, the principle square of the city which boasts solar lighting.

Prevention is best...
On the rue Toussaint Louverture, in the town of Petite Rivière [Artibonite], some residents observe with curiosity Argentine peacekeepers sinking the concrete base of a lamppost. "We chose this area for strategic reasons," explains Fedner Grand-Pierre, the Interim Executive Officer of the municipality, who stresses that cases of robbery in the evening are common in the area.

As in Petite Riviere, the Argentinian military - as part of their civil-military activities - must install 50 lights in other parts of the department. "Light is essential for safety. It is preferable to prevent [violence], rather than repress [it]," argues Sergio Daniel Garcia, the Argentinian Deputy Officer assigned to the Regional Office for the Coordination of Civil-Military Activities of MINUSTAH

Launched on October 29th last year, the installation work – which mobilized a hundred soldiers - was completed in early December 2013. The necessary material for the lighting operations was provided by the UN Mission in Haiti.


Jean Etiome Dorcent

 

 

Dans le but de réduire l’insécurité qui affecte certaines villes de l’Artibonite, une fois la nuit tombée, quelque 150 lampadaires solaires été installés, avec la participation de jeunes résidents formés par la MINUSTAH.
Reportage.

Choix

« Avant, le fonctionnement d’un panneau solaire représentait un réel mystère pour moi. Aujourd’hui, je peux tout faire du début à la fin », sourit Mariolita Alexandre Dorcent, une clé à molette dans les mains. Comme elle, six autres jeunes femmes parmi les 30 bénéficiaires, participent à un stage en installation de lampadaires solaires réalisé par une firme haïtienne.

Ce stage, financé par la MINUSTAH, a nécessité au préalable l’organisation de séminaires sur le montage de lampadaires solaires au profit de ces jeunes, diplômés il y a environ un an dans le cadre d’un programme de formation réalisé en mai 20012 par la Section de la Réduction de la violence communautaire de la MINUSTAH. Des séminaires qui offrent à ces stagiaires la possibilité de mettre en valeur des notions apprises.

« Pas trop vite ! » crient spontanément quelques-uns. « Tirez de l’autre côté ! » s’exclament d’autres qui, à l’aide de cordes, parviennent en moins de quinze minutes à installer un pylône en fer haut de plus de 9 mètres, sous un soleil de plomb. « Nous devons installer six poteaux dans cette zone », explique Israël Alcide, un autre stagiaire, la tête nouée d’un t-shirt détrempé de sueur.

Pour chaque journée de travail dans ce quartier populaire de Raboteau, aux Gonaïves, un «stagiaire » perçoit 300 gourdes (6,66 dollars US). Mais pour Israël, le plus important, c’est l’éclairage, car «une fois les travaux terminés, on pourra étudier chez soi », dit-il, le visage rayonnant. Jusque-là, à cause du rationnement du courant électrique dans la ville, il était obligé d’aller faire ses devoirs sur la Place d’Armes, la principale place de la ville dotée d’éclairage solaire.

Mieux vaut prévenir

A la rue Toussaint Louverture, dans la commune de Petite-Rivière de l’Artibonite, quelques riverains observent avec curiosité des Casques bleus argentins en train de couler la base en béton d’un lampadaire. « Nous avons choisi cette zone pour des raisons stratégiques », explique Fedner Grand-Pierre, l’agent exécutif intérimaire de la commune qui souligne que des cas de braquage le soir sont courants dans la zone.

Comme à Petite Rivière, les militaires argentins, dans le cadre de leurs activités civilo-militaires, doivent installer 50 lampes dans d’autres localités du département. « La lumière est fondamentale pour la sécurité. Il est préférable de prévenir plutôt que de faire de la répression », argumente Sergio Daniel Garcia, Sous-Officier argentin, affecté au Bureau régional de la coordination des activités civiles des militaires de la MINUSTAH.

Lancés le 29 octobre, les travaux ayant mobilisé une centaine de soldats, ont pris fin au début du mois de décembre. Les matériaux nécessaires à ses opérations d’éclairages ont été fournis par la Mission onusienne en Haïti.

Jean Etiome Dorcent