Malpasse: work to ensure that key road remains open Malpasse : Des travaux pour éviter que la route ne soit fermée à la circulation

3 jan 2014

Malpasse: work to ensure that key road remains open Malpasse : Des travaux pour éviter que la route ne soit fermée à la circulation

For five weeks - between October 8th and November 13th - a team of engineers and technicians from MINUSTAH's Brazilian contingent worked to rehabilitate 140 meters of 'international road' linking Port-au-Prince and the Dominican Republic's capital Santo Domingo, via the border point of Malpasse.

13-12-26-Malpasse Road Rebuild 01Undertaken at the request of the Ministère des Travaux Publics, des Transports, et Communications d’Haïti (MTPTC – or Ministry of Public Works, Transport & Communications, in English), the redevelopment of this section of road was undertaken to avoid paralysis of activities between the two countries, and so that the Haitian capital was not cut-off from this border area.

It was necessary to repair four specific points along a distance of 140 meters on this long road of 10km in order to improve traffic-flow and user-safety on a surface that kept shrinking because of erosion caused by "offensives" from the nearby lake.

"If we hadn't worked on these points, the road would have been closed," asserts Major Alejandro Farias of BRAENGCOY, emphasizing that "the work was more than necessary", given its condition.
To prevent further erosion, the MINUSTAH team used bags of concrete which they placed compactly forming a slope to clog very damaged parts which they eventually resurfaced. Major Farias emphasized that the raw materials used - namely earth, stones and gravel - are largely from the Rivière [river] Grise at Tabarre .

"For us, it was a major challenge," said the Major - underlining the need to prevent water from Lac Azuéi (Lake Azuéi) continuing to erode and damage this important artery.

The project, therefore, consisted of the conservation of the slope and improving traffic conditions on the damaged section of road. The restructuring of the platform with stones incorporated the laying-down of lean concrete ballast, and running scuppers. Paving, or hot bituminous concrete was also employed.
There was no fundamental change in the existing route - but the Brazilian military welcomed the opportunity to work on the stabilization of the surface and to recover pavement layers so that the road would have greater durability.
This project was carried out by ten members of the military make-up of BRAENGCOY who worked four days a-week - avoiding Mondays and Thursdays, the market days at the border, which invariably give rise to much activity and trade between the two countries (Haiti and the Dominican Republic).

Pierre Jerome Richard / Marie Laetitia Ceccaldi

Pendant cinq semaines entre le 8 octobre et le 13 novembre une équipe d’ingénieurs et techniciens du contingent brésilien de la MINUSTAH a travaillé à la réhabilitation de quelque 140 mètres de la route internationale reliant Port-au-Prince et Santo Domingo, via le point de passage de Malpasse.

13-12-26-Malpasse Road Rebuild 01
Entrepris à la demande du Ministère des Travaux Publics, des Transports, et Communications d’Haïti,(MTPTC), le réaménagement de ce tronçon visait à éviter toute paralysie des activités entre les deux pays, et que la Capitale haïtienne ne soit coupée de cette zone frontalière.
Il s’agissait de réparer 4 points spécifiques sur une distance de 140 mètres sur cette route longue de 10 kms dans le but d’améliorer le trafic et la sécurité des usagers, sur cette chaussée qui ne cessait de se rétrécir à cause des « offensives » du Lac, causant l’érosion de la route.
« Si nous n’avions pas travaillé sur ces points, la route aurait pu être fermée », fait valoir le Major Alejandro Farias, de la BRAENGCOY, mettant l’accent sur le fait que « ces travaux étaient plus que nécessaires », vu l’état de la route à cet endroit.
Pour éviter l’érosion, ils ont utilisé des sacs de béton qu’ils ont posés de manière compacte formant un talus afin de boucher les parties très endommagées qu’ils ont par la suite asphaltées. Il souligne que les matières premières, à savoir terre, pierres et graviers, utilisées proviennent en grande partie de la Rivière grise à Tabarre.

« Pour nous, c’était un grand défi », a dit le major Farias mettant l’accent sur la nécessité qu’il y a d’empêcher que l’eau du Lac Azuéi ne continue d’éroder et d’endommager cette voie.

Le projet consistait donc en la conservation de la pente et l’amélioration des conditions de la circulation sur le tronçon endommagé de la route. La restructuration de cette plate-forme avec des pierres, mise en place de ballastes en bêton maigre, l’exécution de dalots. L’asphaltage, ou béton bitumineux usiné à chaud sur la route.

Il n’y a pas eu de changement dans le tracé d’origine. Cependant, les militaires brésiliens se félicitent d’avoir travaillé à stabiliser le terrage et à récupérer les couches de la chaussée afin d’avoir une plus grande durabilité et garantie des travaux.

Ces travaux ont été réalisés par 10 militaires de BRAENGCOY qui ont œuvré quatre jours par semaine en évitant notamment les lundis et jeudis, jours de marché à la frontière qui ordinairement donnent lieu à beaucoup d’activités et de trafic entre les deux pays.

Pierre Jerome Richard/Marie Laetitia Ceccaldi