MARCO FEDERICO ALVARES: A VOLUNTEER FOR THE ENVIRONMENTMarco Federico Alvares, un volontaire de l’Environnement

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9 déc 2013

MARCO FEDERICO ALVARES: A VOLUNTEER FOR THE ENVIRONMENTMarco Federico Alvares, un volontaire de l’Environnement

Marco Federico Alvares is one of the architects of the campaign for recycling solid waste initiated last October by MINUSTAH. Since then, this 32-year-old United Nations Volunteer visits the offices of MINUSTAH to train sanitation agents, educate colleagues and inspect the sites in order to recycle 25% of all waste generated by the UN Mission.

A. GOULGUE-UN/MINUSTAH A. GOULGUE-UN/MINUSTAH

1.70 meters tall with curly hair, Marco Alvares looks more like an angel in a Renaissance painting than a Greenpeace activist. With a reserved air, this Guatemalan fulfills his mission with determination. His colleagues describe him as an agent who has the talent to galvanizie energy 'round the cause he supports.

Within the Environmental Compliance Unit (ECU) of MINUSTAH, the UN Volunteer is responsible for the training of santitation workers and inspections of MINUSTAH premises as part of the UN Mission's solid waste recycling campaign.

"The commitment of Marco Alvares in driving the campaign is flawless. His personal contribution is remarkable, especially in the training of sanitation workers," says Hermelinda Plata, Head of ECU.

Beyond disseminating simple messages about recycling waste, the campaign seeks to create - in a sustainable way - a real change in behavior of the management of domestic waste.

Alvares knew that the task would be difficult: "I know it's hard to get people to adopt new behavior. This is why we must be able to speak to those involved [in the area of sanitation], trust them and know how to wait for their adhesion," he says.

The greatest asset of the Guatemalan is his mastery of the Créole language. "This allows Marco to easily establish contact with sanitation workers and volunteers to create awareness door-to-door," says Plata. During his training session, the young volunteer is using a Power Point presentation in French - which he explains directly in Créole to the all round satisfaction of participants.

"The training of workers in the area of sanitation is essential to the campaign. They are the basis for all recycling. They need to know how to sort waste and why they are doing this work," he says – immediately after a training session for thirty agents at the MINUSTAH Log Base in Port-au-Prince.

 A CRÉOLE-SPEAKING GUATEMALAN

Marco Alvares arrived at MINUSTAH just ten months ago but he is already fluent in Créole. "This Blanc has mastered Créole!" jokes a native of the Caribbean island, at the exit of a training session for sanitation workers that Alvares has just hosted.

This is the Guatemalan's second stay in Haiti. In 2000 he worked for a humanitarian organization. "Through that work, I became fascinated by the Créole language which I found full of color and direct structure," he says.

To go and meet [people] in their language, Alvares has overcome socio-cultural barriers and done-away with certain prejudices. "Culturally speaking, I am very far from Haiti. But I feel very close to this society which I found complex when I began. "

Alvares is convinced that learning a new language is a sign of openness. He kept in mind this maxim during his volunteer activities in Haiti. "When you speak the language of a community, its members welcome and trust you," says Marco. To learn a language well, he reveals, we must understand the culture of the community that shares it.

In addition to Spanish, the official language of his country, and Créole, Alvares speaks French - a language he acquired during a study tour of France. He uses these three linguistic assets in the context of his duties in the various offices of MINUSTAH across the country.

PROTECTING THE ENVIRONMENT IS A VOCATION

Alvares is delighted to have learned a lot during his years of volunteering. His skills as a researcher were enriched with diverse knowledge of the 'field' as he has worked with women and men of all backgrounds. Today Alvares dreams of reconnecting with environmental research, and intends to use these skills in future endeavors. "Environmental challenges are, in my opinion, the key issues for the future of mankind.
I will devote myself to research, particularly in the study of environmental impacts on the quality of life. "

His focus: rivers, lakes and oceans... But before all that, he wants to give the best of himself to the protection of the environment in Haiti. "Environmental conditions are precarious in Haiti. It is irresponsible that the work of MINUSTAH could further weaken this environment," he says.

To date, the campaign has allowed for the recycling of 18% of solid waste generated by the Mission. However Alvares prohibits any satisfaction at the idea of reaching 25% of recycled waste. "It is not enough to recycle 25 % of waste generated by MINUSTAH. We need MAXIMUM re-use. Thus, MINUSTAH will have rendered a service to Haiti and will have succeeded on piloting environmental protection and, indeed, protecting Haiti itself," he concludes

Antoine Adoum Goulgué

Marco Federico Alvares est l’un des artisans de la campagne de recyclage de déchets solides initiée en octobre par la MINUSTAH. Depuis lors, ce volontaire de 32 ans parcourt les bureaux de la MINUSTAH à former les agents de l’assainissement, sensibiliser ses collègues et inspecter les sites dans le but de recycler 25% de déchets produits par la MINUSTAH.

Ok

1,70m, cheveux longs et bouclés, Marco Alvares ressemble plus à un ange des peintures de la Renaissances qu’à un activiste de Greenpeace. L’air réservé, le Guatémaltèque remplit cependant sa mission avec détermination. Ses collègues le décrivent comme un agent qui a l’art de fédérer les énergies autour des causes qu’il porte.

Au sein de l’Unité de conformité environnementale (UCE) de la MINUSTAH, ce volontaire des Nations Unies est responsable des formations des agents sanitaires et des inspections des locaux de MINUSTAH dans le cadre de la campagne de recyclage des déchets solides de la Mission onusienne.

« L’engagement de Marco Alvares dans la conduite de la campagne est sans failles. Ses apports personnels sont remarquables, notamment dans la formation des agents sanitaires », témoigne Hermelinda Plata, la chef de l’UCE.

Au-delà de la diffusion de simples messages sur le recyclage des déchets, l’enjeu de la campagne est de susciter de manière durable un réel changement de comportement en matière de gestion des déchets domestiques. Alvares savait que la tâche serait délicate : « Je sais qu’il est difficile d’amener les gens à adopter de nouveaux comportements. C’est pourquoi il faut savoir leur parler, leur faire confiance et savoir patienter pour obtenir leur adhésion », conseille-t-il.

Le plus grand atout du Guatémaltèque, c’est sa maitrise de la langue Créole. « Cela lui permet d’établir aisément le contact avec les agents sanitaires et les volontaires chargés de faire la sensibilisation en porte-à-porte ”, ajoute Plata. Lors de ses formations, le jeune volontaire se sert d’une présentation Power point écrite en français qu’il explique directement en créole à la satisfaction générale des participants.

« La formation des agents sanitaires est essentielle à la campagne. Ils sont à la base du recyclage. Il faut qu’ils sachent comment trier les déchets et pourquoi on leur fait faire  ce travail », explique-t-il à l’issue d’une formation ayant réuni une trentaine d’agents à la base logistique de la MINUSTAH à Port-au-Prince.

Un Guatémaltèque « créolophone »

Marco Alvares est arrivé à la MINUSTAH il y a seulement 10 mois mais s’exprime déjà couramment en créole. «  Ce Blanc maitrise le créole ! » rit une native de l’Ile de Caraïbes à la sortie d’une formation des agents sanitaires qu’il a animée. Le Guatémaltèque en est à son second séjour en Haïti. En 2000, il y avait en effet travaillé pour une organisation humanitaire. « Dans le cadre de mon travail, j’ai été fasciné par la langue Créole que je trouve pleine d’images et à la structure directe », confie-t-il.
Pour aller à la rencontre de cette langue, Alvares a dû franchir les barrières socio-culturelles et se débarrasser de certains préjugés. « Culturellement parlant, je suis très loin d’Haïti. Mais je me sens tout proche de cette société que je trouvais au départ complexe ».

Apprendre un nouvel idiome est un signe d’ouverture, se convainc Alvares. Cette maxime, il l’a gardée à l’esprit lors de ses activités de volontaire en Haïti. « Lorsque que vous parlez la langue d’une communauté, ses membres vous accueillent plus facilement et vous font confiance », constate Marco. Pour bien apprendre une langue, révèle-t-il, il faut bien comprendre la culture de la communauté qui l’a en partage.

En plus de l’Espagnol, la langue officielle de son pays, et du créole, Alvares parle aussi le Français, une langue qu’il a apprise lors d’un séjour d’étude en France. Il se sert de ces trois atouts dans le cadre de ses missions dans les différents bureaux de la MINUSTAH à travers le pays.

Protéger l’environnement, une vocation

Alvares se dit ravi d’avoir beaucoup appris lors de ses années de volontariat. Ses compétences de chercheur se sont enrichies de diverses connaissances de terrain tant il a travaillé aux côtés des femmes et des hommes de tous les horizons. Il compte employer ces compétences dans ses projets d’avenir, lui qui rêve de renouer avec la recherche environnementale. « Les défis environnementaux restent à mon avis des questions essentielles pour l’avenir de l’homme. Je vais me consacrer à la recherche, notamment dans l’étude des impacts environnementaux sur la qualité de la vie ».

Son centre d’intérêt : les cours d’eau, les lacs et les océans. Mais avant cela, il veut donner le meilleur de lui-même pour la protection de l’environnement d’Haïti.  « Les conditions environnementales d’Haïti sont précaires. Il est irresponsable que le travail de la MINUSTAJH fragilise davantage cet environnement », soutient-il.

A ce jour, la campagne a permis de recycler 18% de déchets solides générés par la Mission. Néanmoins Alvares s’interdit toute satisfaction à l’idée d’atteindre 25%  de déchet recyclés. « Ce n’est pas suffisant de recycler 25% de déchets produits par la MINUSTAH. Il faut que le maximum soit recyclé, ainsi la MINUSTAH aura rendu service à Haïti et aura gagné le pari du contingent pilote en matière de protection de l’environnement et Haïti », conclut-il.

Antoine Adoum Goulgué

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