Marking International Day of Peace, UN highlights power of education to build tolerant societiesJournée internationale de la paix : l'ONU veut faire de l'éducation le pilier de sociétés tolérantes

18 sep 2013

Marking International Day of Peace, UN highlights power of education to build tolerant societiesJournée internationale de la paix : l'ONU veut faire de l'éducation le pilier de sociétés tolérantes

18 September 2013 – The United Nations today marked the International Day of Peace with a call to invest in education that encourages children to embrace global citizenship based on values of tolerance and diversity.

18 septembre 2013 – Les Nations Unies ont célébré aujourd'hui la Journée internationale de la paix par un appel à investir dans l'éducation, vecteur d'une citoyenneté mondiale fondée sur des valeurs de tolérance et de diversité.

“Every girl and every boy deserves to receive a quality education and learn the values that will help them to grow up to be global citizens in tolerant communities that respect diversity,” Secretary-General Ban Ki-moon said before ringing the Peace Bell in New York, ahead of the official observance of the Day, which falls on Saturday 21 September.

Photo: ONU/Paulo Filgueiras Photo: ONU/Paulo Filgueiras

A gift from Japan that hangs from a wooden beam in a garden in front of UN Headquarters, the Peace Bell has tolled every year in a solemn call for peace since 1981, when the General Assembly established the Day to coincide with the opening of its annual September. The theme of this year’s observance is: ‘Education for Peace.’Every girl and every boy deserves to receive a quality education and learn the values that will help them to grow up to be global citizens in tolerant communities that respect diversity.

There are currently 57 million children that do not have access to education, and millions more that need better schooling. Mr. Ban recalled the words of Malala Yousafzai, the Pakistani schoolgirl and youth activist who was shot by the Taliban for attending classes, saying that “one teacher, one book, one pen, can change the world,” and called on Governments to increase investment on education.

“Educating the poorest and most marginalized children will require bold political leadership and increased financial commitment,” Mr. Ban said in his message for the Day. “Yet aid for education has dropped for the first time in a decade. We must reverse this decline, forge new partnerships, and bring much greater attention to the quality of education.”

Mr. Ban noted that UN agencies are working in conflict and post-conflict environments to give children access to education. “We are building schools, developing curricula, training teachers and providing nourishing breakfasts and school lunches. These initiatives can transform the lives of children and help address the root causes of conflict.”

Secretary-General Ban Ki-moon and other UN Officials at International Day of Peace ceremony. UN Photo/Paulo Filgueiras/Amanda Voisard
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In his remarks this morning, Mr. Ban also stressed the need to find solutions to current conflicts and in particular the protracted crisis in Syria, which has resulted in more than 100,000 civilian deaths and the displacement of millions.

“The International Day of Peace is a time for reflection – a day when we reiterate our belief in non-violence and call for a global ceasefire,” he said. “Perhaps nowhere in the world is this more desperately needed than in Syria. The death and suffering has gone on too long. I repeat my call to all parties and their supporters to work for a peaceful resolution to the conflict through negotiation.”

Also speaking at the Peace Bell ceremony, the 68th General Assembly President John Ashe said the Day should be an opportunity for countries to reflect and stop hostilities.

“As we hear this bell ring, let us remember that education is a path to growth and development of citizens and societies. Education that teaches the value of peace is a key preventative means of reducing war and conflict,” he said.

To mark the Day, some 500 high school and university students, including refugees from around the world, will exchange views on this year’s theme via video conference with young parliamentarians at the UN Assistance Mission in Haiti. Mr. Ban’s Envoy on Youth, Ahmad Alhendawi and the Youth Representative on the Global Education First Initiative’s Steering Committee, Chernor Bah, will also take part in the celebrations.

« Chaque fille et garçon mérite de recevoir une éducation de qualité et de cultiver les valeurs qui les aideront à devenir des citoyens du monde dans des communautés tolérantes respectueuses de la diversité », a déclaré mercredi le Secrétaire général Ban Ki-moon avant de faire sonner la cloche de la paix à New York.

Photo: ONU/Paulo Filgueiras Photo: ONU/Paulo Filgueiras

Offerte par le Japon et installée dans un jardin du Siège de l'ONU, cette cloche sonne, depuis 1981, après la proclamation, par l'Assemblée générale, du 21 septembre comme Journée internationale de la paix. Le thème retenu cette année est celui de « L'éducation pour la paix. »

Il y a actuellement 57 millions d'enfants dans le monde qui n'ont pas accès à l'éducation et des millions d'autres qui ont besoin d'une meilleure scolarisation. M. Ban a rappelé les paroles de Malala Yousafzai, l'étudiante pakistanaise que les Taliban ont tenté d'assassiner parce qu'elle militait en faveur du droit à l'éducation lorsqu'elle s'est rendue à l'ONU en juin : « Un enseignant, un livre, un stylo, peuvent changer le monde ».

« Pour assurer l'éducation des enfants les plus pauvres et les plus marginalisés, il faut une ferme volonté politique et un engagement financier accru. Or, l'aide à l'éducation a baissé pour la première fois en 10 ans. Nous devons inverser cette tendance à la baisse, nouer de nouveaux partenariats et porter une attention toujours plus grande à la qualité de l'éducation », a plaidé le Secrétaire général.

Les agences, fonds et programmes des Nations Unies travaillent dans des situations de conflit et post-conflit pour donner aux enfants accès à l'éducation. « Nous construisons des écoles, mettons en place des programmes de développement, formons des enseignants et offrons des repas nutritifs en milieu scolaire. Ces initiatives peuvent changer la vie des enfants et les aider à s'attaquer aux causes profondes du conflit ».

Dans son allocution de ce matin, M. Ban a également souligné la nécessité de trouver des solutions aux conflits actuels et en particulier à la crise prolongée en Syrie, qui a fait plus de 100.000 morts et contraint au déplacement des millions de personnes.

« La Journée internationale de la paix est un moment propice à la réflexion – un jour où nous réaffirmons notre croyance en la non-violence et appelons à un cessez-le mondial », a déclaré le patron de l'ONU. « Peut-être nulle part ailleurs dans le monde est-ce plus désespérément nécessaire qu'en Syrie. […] Je réitère mon appel à toutes les parties et à leurs partisans pour qu'ils œuvrent à une résolution pacifique du conflit […]. »

Prenant également la parole lors de la cérémonie de ce matin, le Président de la 68ème Assemblée générale, John Ashe, a déclaré que la Journée devait être l'occasion pour les pays de prendre du recul et de mettre fin aux hostilités.

« A l'écoute de ce son de cloche, rappelons-nous que l'éducation ouvre la voie à la croissance et au développement des citoyens et des sociétés. L'éducation enseigne l'importance de la paix et s'impose comme un moyen préventif de combattre la guerre et le conflit », a-t-il dit.

Pour marquer cette Journée, 500 élèves et étudiants du monde entier, notamment des réfugiés, se sont livrés, par vidéoconférence, à un échange de vues avec de jeunes parlementaires haïtiens invités par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti. L'Envoyé spécial de M. Ban pour la jeunesse, Ahmad Alhendawi, et le Représentant de la jeunesse au sein du Comité directeur de la Global Education First Initiative, Chernor Bah, devaient également prendre part aux célébrations.