Message of the Secretary-General for the World Day of Social JusticeMessage du Secrétaire général à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale

20 fév 2014

Message of the Secretary-General for the World Day of Social JusticeMessage du Secrétaire général à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale

New York, 20 February 2014 - The gap between the poorest and the wealthiest around the world is wide and growing. This situation is not only between countries but within them, including many of the most prosperous.  The World Day of Social Justice is observed to highlight the power of global solidarity to advance opportunity for all.

Circumstances such as where a person is born, where they live or their gender and ethnicity should never determine their income or their opportunities for quality education, basic healthcare, decent work, adequate shelter, access to drinking water, political participation or living free from threatened, or actual, physical violence.

As inequalities widen, the social fabric of our societies is both stretched and strained. This often leads to a downward spiral of economic and social uncertainty and even unrest. Violent conflict in many parts of the world is often rooted in deep inequality, discrimination, and widespread poverty.

Yet there is nothing inevitable about inequality. Our shared goal should aim at taking practical steps to remove this formidable barrier to development and human dignity.

Experience shows that economic growth, on its own, is not sufficient. We must do more to empower individuals through decent work, support people through social protection, and ensure the voices of the poor and marginalised are heard.  As we continue our efforts to achieve the Millennium Development Goals and shape a post-2015 development agenda, let us make social justice central to achieving equitable and sustainable growth for all.

 

Ban Ki-moon

New York, le 20 février 2014 - Dans le monde, le fossé qui sépare les plus pauvres des plus riches est profond et ne cesse de s’élargir. Ce phénomène se produit tout aussi bien à l’échelle interétatique qu’au sein même des États, y compris dans bon nombre des plus prospères. La Journée mondiale de la justice sociale vise à célébrer la puissance de la solidarité mondiale mise au service de l’égalité des chances pour tous.

Le lieu de naissance et de résidence, le sexe et l’appartenance ethnique sont des circonstances qui ne devraient jamais dicter le niveau de revenu ni faire obstacle à la possibilité de suivre un enseignement de qualité, de bénéficier de soins de santé de base, d’obtenir un emploi décent, d’occuper un logement satisfaisant, d’avoir accès à l’eau potable, de participer à la vie politique ou de vivre sans craindre de subir des menaces ou des violences physiques.

À mesure que les inégalités se creusent, le tissu social de nos sociétés s’étire et se distend et les incertitudes économiques et sociales s’accentuent, allant parfois jusqu’à provoquer des troubles. Les violents conflits qui secouent de nombreuses régions du monde sont souvent liés à des inégalités et des discriminations profondément enracinées et à une pauvreté endémique.

Pourtant, l’inégalité n’a rien d’une fatalité. Notre but à tous devrait être de lever cet obstacle redoutable au développement et à la dignité humaine en prenant des mesures concrètes.

L’expérience nous montre que la croissance économique ne suffit pas. Nous devons faire davantage pour permettre aux personnes de s’épanouir dans un emploi décent, pour leur offrir un filet de protection sociale et pour faire en sorte que les pauvres et les marginalisés se fassent entendre. À l’heure où nous poursuivons nos efforts pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et où nous élaborons notre programme de développement pour l’après-2015, faisons de la justice sociale la pierre angulaire d’une croissance équitable et durable pour tous.

Ban Ki-moon