Natural disasters: a mosaic for the integration of disabled peopleCatastrophes naturelles : une mosaïque pour l’intégration des handicapés

17 oct 2013

Natural disasters: a mosaic for the integration of disabled peopleCatastrophes naturelles : une mosaïque pour l’intégration des handicapés

Twenty children with special needs have created a mural in Jacmel. The aim is to advocate for the integration of disabled people in disaster prevention and to sensitize the population on the need to rescue this vulnerable group of people.

Une vingtaine d’enfants à besoins spéciaux a réalisé à Jacmel une fresque murale. Objectif : plaider pour l’intégration des handicapés dans la prévention des catastrophes naturelles et sensibiliser la population sur la nécessité de porter secours à cette catégorie vulnérable de personnes.

Jean Patrick Mackintosh - UN/MINUSTAH Jean Patrick Mackintosh-UN/MINUSTAH

The mural scheme - designed in mosaic on an area of 60 meters on a city wall - is poignant: a man, with one leg missing, struggles to leave his house which is being ravaged by winds, aided by his wife and a Red Cross volunteer.

The mural was completed in just one day by children aged 9 to 13 - all with disabilities.

The work was inaugurated as part of the International Day for Natural Disaster Reduction on 13th October, which this year focuses on "people with disabilities in situations of natural disasters."

The participating young artists were trained in the art of mosaic, to "enable them to freely express their thoughts and to instruct others of their age," says Jean Joseph Forgeas, head of Pazapa, an institution charged with coaching people with special needs in Haiti’s southeast.

"Talking to this group requires patience, but meeting their needs doesn’t take much," says Mr Forgeas.

"These people are important resources for the country and society must realize this," says Eder Roméus, General Coordinator of the organization Action commune pour l’encadrement des handicapés (ACENH - meaning Joint Action for Coaching the Disabled, in English), the originator of the mural project.

Similar scenes will continue to adorn the walls of other Jacmel, the organizers announced.

As part of the activities of the Day, 60 young Civil Protection volunteers were trained in sign language – so that they can better care for people with special needs during periods of natural disaster.

Jean Patrick Mackintosh

Jean Patrick Mackintosh-UN/MINUSTAH Jean Patrick Mackintosh - UN/MINUSTAH

La scène, dessinée en mosaïques sur une surface de 60 mètres sur un mur de la ville, est poignante : un homme, auquel manque une jambe, se débat pour quitter sa maison en proie aux vents, aidé de sa femme et d’un volontaire de la Croix-Rouge.

La fresque a été réalisée en une journée par des enfants âgés de 9 à 13 ans, tous en situation de handicap.

L’œuvre a été inaugurée dans le cadre de la Journée internationale de la Prévention des catastrophes naturelles, le 13 octobre, axée cette année sur « les personnes handicapées en situation de catastrophes naturelles ».

Située dans une rue passante de la capitale du Sud-est, la mosaïque suscite déjà l'admiration des curieux. En vacances à Jacmel, Nathalie Saint Albord promet de porter un regard différents sur ceux qui sont parmi "les plus vulnérables ». Elle souhaite aussi que les enfants repliquent cette expérience dans le reste du pays.

« Aucune personne, aussi vulnérable soit-elle, ne saurait prouver sa capacité si elle n’est pas encadrée », reconnait quant à lui Auguste Johnny, devant la fresque murale. Ce spécialiste de l’art voudrait d'ailleurs qu’une attention particulière soit portée à ce groupe d’enfants « bourrés de talents ».

Les jeunes artistes ont tous reçu une formation en art mosaïque, pour « leur permettre d’exprimer librement leur pensée et d’instruire d’autres jeunes de leur âge », explique Jean Joseph Forgeas, responsable de Pazapa, une institution chargée d’encadrer les personnes à besoins spéciaux dans le Sud-est.

« Dialoguer avec ce groupe exige de la patience et parvenir à le satisfaire ne demande pas beaucoup », poursuit M. Forgeas.

« Ces personnes constituent des ressources importantes pour le pays et la société doit en tenir compte », soutient Eder Roméus, coordonnateur général de l’organisation Action commune pour l’encadrement des handicapés (ACENH), à l’origine de cette activité.

Des scènes similaires vont continuer à orner les murs de certaines institutions de la ville, annoncent les organisateurs.

Dans le cadre des activités de la Journée, 60 jeunes volontaires de la Protection civile ont été aussi formés sur le langage des signes. Ils pourront ainsi mieux secourir les personnes à besoins spéciaux lors des catastrophes naturelles.

Jean Patrick Mackintosh