Ouanaminthe : Équiper la BPM pour renforcer ses capacités opérationnelles

7 aoû 2012

Ouanaminthe : Équiper la BPM pour renforcer ses capacités opérationnelles

La Brigade de Protection des Mineurs (BPM) de Ouanaminthe, est désormais en meilleur état de fonctionnement avec la remise par la MINUSTAH le 03 août dernier d’équipements de bureau comprenant des ordinateurs, une imprimante, ainsi que des meubles divers et une génératrice au bureau régional de l’Institut du Bien-être Social et de Recherches (IBESR). L’occasion, pour les responsables de la protection de l’enfance à la frontière, de faire le point sur les défis auxquels font face leurs deux institutions.

Ouanaminthe : Équiper la BPM pour renforcer ses capacités opérationnelles

Photo : UN/MINUSTAH

Jean Valdemar Fabienne, agent civil de la BPM, a ainsi rappelé que cette branche spécialisée de la Police Nationale d’Haïti (PNH) assiste les enfants en difficulté et veille à ce qu’ils entrent légalement en République dominicaine, en coopération avec des associations locales et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). « Vingt enfants ont déjà été rapatriés en compagnie de leurs parents au cours de cette semaine, et c’est déjà trop pour tous ceux qui travaillent à défendre les droits de l’enfant », a précisé Jean Valdemar. Par ailleurs, selon le responsable de l’IBESR dans le Nord-est, Occean Rémy, le manque de brigadiers paralyse souvent le travail de cette agence gouvernementale de protection. Il a cependant précisé qu’un recrutement de nouveaux agents de la BPM était en cours.

Une des branches de la PNH rattachée à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), la BPM est pour l’instant constituée d’une équipe de 24 policiers et de 25 agents civils. Aux poste-frontières, elle dispose de trois agents à Malpasse (Ouest), deux à Anse-à-Pitre (Sud-est), deux à Belladères (Centre) et deux à Ouanaminthe (Nord-est). Dans le cadre de son mandat, la MINUSTAH a quant à elle contribué à la formation des agents policiers et à la mise en place, le 14 mai dernier, d’un numéro d’urgence pour l’enfance maltraitée, le 188.

Rédaction : Thérèse St Elin
Edition : Sophie Boudre