Pour une meilleure protection des personnes handicapées en cas de désastres

16 juil 2012

Pour une meilleure protection des personnes handicapées en cas de désastres

Le bureau régional de la MINUSTAH aux Cayes a servi de cadre, le 13 juillet dernier, à un atelier sur la protection des personnes handicapées en cas de risques et désastres à destination de la société civile et de représentants de l’Etat au niveau départemental. Organisé par la coordination régionale de la Secrétairerie d’Etat à l’intégration des personnes handicapées (SEIPH) de concert avec les Sections des Droits de l’Homme et de l’Information Publique de la MINUSTAH, cet atelier avait pour objectif de faire le point sur une nouvelle loi sur l’intégration des personnes handicapées votée par le Parlement le 21 mai dernier et sur son application, notamment en cas de désastre.

Pour une meilleure protection des personnes handicapées en cas de désastres

Photo : Myrline Lucien – UN/MINUSTAH

Estimées à 800.000 à un million, les personnes vivant avec un handicap comptent parmi les premières victimes en période d’urgence du fait de leur vulnérabilité, selon le coordonnateur de la SEIPH, Pierre Renel Moise. Ainsi, les 37 participants à cette formation – dont 12 femmes – se sont accordés sur la nécessité d’amplifier les sensibilisations sur la protection de cette catégorie de la population et, d’autre part, d’inciter l’Etat à favoriser l’accessibilité matérielle des personnes vivant avec un handicap, comme le prévoit la loi du 12 mai 2012.
Les participants à cet atelier comprenaient des responsables d’organisation de défense des droits des personnes handicapées, des personnes vivant avec handicap, les responsables régionaux de l’Office de protection du citoyen (OPC), de la coordination départementale du Ministère de la Condition féminine et aux Droits des femmes (MCFDF) et de l’Institut du Bien-être social et de Recherches (IBESR).