QIP: quality water where it’s lacking!QIP : De l’eau là où elle fait défaut !

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19 mar 2014

QIP: quality water where it’s lacking!QIP : De l’eau là où elle fait défaut !

In Morene, in the communal section of Lascahobas, a drinking water supply project funded by MINUSTAH improves the daily life of farmers in this remote area of the Central Plateau.

Photo: EUGENE Louicius Micius-UN/MINUSTAH Photo: EUGENE Louicius Micius-UN/MINUSTAH

"This is a great day for Morene and Petit–Fond. It may be hard to believe but during the rainy season we drink mud here. It seeps into the springs when rain triggers landslides,” says Lyneda Joseph who came to witness the project inauguration on February 14.

The young mother is pleased with the new fountain from which now flows potable water. Before the water catchment was done on the local spring called 'Madan Gorge', the 13,000 people of Morene had to share the spring with the animals of the area, exposing themselves to numerous waterborne diseases.

As part of a MINUSTAH Quick Impact Project (QIP), the Coordination pour des actions en santé et en développement d’Haïti (COSADH - a local organization for the coordination of health and development actions) built a 20 m3 reservoir and two chlorine-treated fountains thanks to the installation of a chlorination device.

In addition to providing good quality water in an area where it is lacking, the fountain will also reduce the distance to get water supply for the inhabitants of the area, a chore traditionally carried out by women and children.

Flanked by officials of the Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement ( DINEPA – the National directorate for drinking water and sanitation) during the inauguration, the head of the regional office of MINUSTAH, Marc Nteturuye, urged the local committee for water management to monitor the quality of water and to maintain the new network.

Louicius Micius Eugène – UN/MINUSTAH

Key words : QIP, eau, choléra, cholera, water, Centre

A Morène, dans la section communale de Lascahobas, un projet d’adduction d’eau potable financé par la MINUSTAH facilite le quotidien des paysans dans cette région reculée du Plateau central.

Photo: EUGENE Louicius Micius-UN/MINUSTAH Photo: EUGENE Louicius Micius-UN/MINUSTAH

« C’est un grand jour ici à Morène et à Petit-Fond. C’est difficile à croire, mais durant la saison pluvieuse, c’est de la boue qu’on boit ici. Elle envahit les sources lors de glissements de terrain causés par les pluies », explique Lyneda Joseph, venue assister à l’inauguration du projet le 14 février dernier.

La jeune mère est ravie de la nouvelle fontaine d’où coule une eau propre à la consommation. Avant les travaux de captage de la source locale, appelée ‘Madan Gorge’, les 13 000 habitants de Morène partageaient la source avec les animaux de la zone, s’exposant à de nombreuses maladies hydriques.

Dans le cadre d’un Projet à effet rapide la MINUSTAH, une organisation locale, la Coordination pour des actions en santé et en développement d’Haïti (COSADH), a construit un réservoir de 20 m3 et construit deux fontaines traitées au chlore avec l’installation d’une boîte de chloration.

Hormis l’accès à une eau de qualité dans une région où elle fait défaut, la fontaine permettra aussi de réduire la distance à parcourir pour l’approvisionnement des habitants de la zone, une corvée dont s’acquittent traditionnellement les femmes et les enfants.

Accompagné des responsables de la Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (DINEPA) lors de l’inauguration, le chef du bureau régional de la MINUSTAH a appelé le comité local de gestion de l’eau à veiller à la qualité de cette eau, et à surveiller et entretenir le nouveau réseau.

Car « la fin de l’eau, c’est la fin de la création et de la procréation, donc la fin de l’homme », a dit Marc Nteturuye.

EUGENE Louicius Micius-UN/MINUSTAH