Rice field irrigation project in Grande-SalineUn projet pour faciliter l’arrosage des rizières à Grande-Saline

22 juil 2013

Rice field irrigation project in Grande-SalineUn projet pour faciliter l’arrosage des rizières à Grande-Saline

Almost 500 hectares of land will be irrigated through the renovation of an irrigation channel in Grande-Saline, in the department of Artibonite. The project was launched on July 15th.

Près de 500 hectares de terre seront arrosés grâce aux travaux de bétonnage d’un canal d’irrigation, lancés le 15 juillet 2013 à Grande-Saline, dans l’Artibonite.

Taina Noster - UN/MINUSTAH Taina Noster - UN/MINUSTAH

At Nan Vallette, in Grande Saline, twenty farmers are busy in the rice paddy fields. They have less than three months to ensure the safe construction of a canal measuring 255 linear meters. "I rejoice at this work because, personally, I had tried several times to bring organizations and other local growers to work on this perimeter," says Alexandre Joseph, farmer and worker on the site. "Finally, 'mal kanal' [the ‘bad canal’ in Haitian Creole] as we nicknamed it because of the hassle it causes us, will irrigate our land," says Alexandre, with a broad smile.

Grande-Saline, a predominantly agricultural area, is located on the north shore of the Artibonite River that feeds many irrigation channels. Covering an area of 800 linear meters, the network of channels serving the area is an important asset for nearly 1,500 farmers and cultivators. "Because of alluvium and grasses, the canal no longer served its purpose. Even in the rainy season, our fields could not be irrigated because water didn’t circulate," says Eliana Saintilus, a farmer. However, she recognizes the need to install a pump on the river, for a better performance. "The channel is situated at a higher level than the river – which cannot ‘feed’ it during drought," she concedes.

For the director of the mayor’s office, Roméus Wilson, the channel will serve not only the farmers, but the people of Nan Vallette as well. "We are often victims of the floods, the canal will also allow the evacuation of rainwater into the uninhabited marsh," he notes.

With total funding amounting to nearly U.S. $24 000, the project is funded by MINUSTAH through its Quick-Impact Projects (QIPs). A local community organization - Initiative pour la protection de l’environnement et de l’encadrement des jeunes (IPEEJ - Initiative for environmental protection and youth mentoring) - is in charge of overseeing the execution.

Taina Noster

Taina Noster - UN/MINUSTAH Taina Noster - UN/MINUSTAH

A Nan Valette, localité de Grande-Saline, une vingtaine de planteurs s’activent dans les rizières.  Ils ont moins de trois mois pour assurer la maçonnerie de 255 mètres linéaires de canal. « Je me réjouir de ces travaux car, personnellement, j’avais tenté à plusieurs reprises d’amener des organisations et d’autres planteurs à intervenir sur ce périmètre », s’exclame Alexandre Joseph, cultivateur et ouvrier sur le site.  « Finalement, ‘mal kanal’, comme nous le surnommons ici en raison des tracas qu’il nous cause, irriguera nos terres », lance-t-il, un large sourire sur le visage.

Grande-Saline, zone essentiellement agricole, est située sur la rive nord du fleuve de l’Artibonite qui alimente de nombreux canaux d’irrigation des champs. D’une superficie de 800 mètres linéaires, ce canal représente pour près de 1500 planteurs et cultivatrices, un important outil de travail. «  A cause des alluvions et des herbes, ce canal ne servait plus. Même en période pluvieuse, nos champs ne pouvaient être irrigués, car l’eau ne circulait pas », explique Eliana Saintilus, cultivatrice. Elle reconnait toutefois, la nécessité d’installer une pompe sur le fleuve, pour un meilleur rendement. «  Le canal étant plus élevé que le fleuve, ce dernier ne peut l’alimenter en période  de sécheresse », concède-t-elle.

Pour le directeur de la mairie, Roméus Wilson, ce canal ne desservira pas seulement les agriculteurs, mais aussi la population de Nan Valette.  « Nous sommes souvent victimes des inondations ; ce canal permettra aussi l’évacuation des eaux de pluie vers les marais non habités », fait-il remarquer.

D’un montant de près de 24 000 dollars US, ce projet est financé par la MINUSTAH dans le cadre de ses Projets à effet rapide (QIPs). L’Initiative pour la protection de l’environnement et de l’encadrement des jeunes (IPEEJ), une organisation communautaire de la localité, est en charge de l’exécution.