Security: 8.3 tons of munition destroyed at GanthierSécurité : 8,3 tonnes de munitions détruites cette semaine à Ganthier

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20 déc 2013

Security: 8.3 tons of munition destroyed at GanthierSécurité : 8,3 tonnes de munitions détruites cette semaine à Ganthier

UN Experts destroyed more than eight tons of munition through a destruction operation organized by MINUSTAH in conjunction with the Police Nationale d'Haïti (PNH), on December 18th and 19th, in the area of Balan, in the commune of Ganthier, east of Port-au-Prince.

Evaluated by two representatives of the United Nations Mine Action Service (UNMAS), the 8.3 tons of ammunition consisted of bullets, grenades, but also rockets, said Richard Boulter, Chief Weapons and Ammunition Management Advisor of UNMAS, who led the operation.

Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH


Among the destroyed material were lethal and non-lethal ammunition, and explosives such as bullets for pistols or rifles, including some seized by the PNH, as well as grenades, used in policing and peacekeeping operations - explained MINUSTAH spokesperson, Sophie Boutaud de la Combe.

Pits with a depth of one-and-a-half meters were dug in rocky soil to receive the charges on which the explosive materials were deposited for destruction, explains Boulter, who added that secure zones were established over a distance of 1,300 meters - although no debris fallout exceeded 200 meters, he said.

Ammunition destruction took place in seven stages from December 17th, with the organization of site preparation activities (Step 1), and an awareness/information campaign aimed at the population of the area Ganthier, Balan, and the nearby fishing village (Step 2).

Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH

A security cordon was installed on December 18th (Step 3), along with transport of ammunition (Step 4), and preparation of 15 pits (Step 5). The actual destruction of ammunition (Step 6) took place in several controlled phases beginning at 8:30AM on December 19th.

Finally, the immediate rehabilitation of the terrain (including the collection of debris and back-filling the pits), as well as site inspection with the relevant authorities (Step 7) was also part of the operation.

The procedure was organized in cooperation with experts from the military and civilian police of MINUSTAH, and various components of the PNH, as part of a joint PNH–MINUSTAH security plan.

The controlled destruction of obsolete ammunition is the best way to fight against the illicit trafficking of ammunition and secure the personal safety of the population, says Sophie Boutaud de la Combe, recalling that last year the explosion of a weapons stockpile in Brazzaville, Congo, resulted in 200 dead and 2,000 wounded.
Similar incidents have occurred in the Dominican Republic, Cuba and Trinidad and Tobago, she said.

Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH

“Today's operation shows the determination of the PNH to continue to 'professionalize' its functioning and minimize risks associated with expired or unusable ammunition," said the MINUSTAH spokesperson - adding that a comprehensive list of every item destroyed was integrated into the work plan, in order to ensure inventory traceability and security management of the stockpile.

Thirty Haitian police officers and fire-fighters were mobilized, alongside fifty policemen and members of MINUSTAH's military contingent to secure the perimeter - while military engineering conscripts were required to dig pits.

Pierre Jerome Richard

Des experts de l’ONU ont fait exploser plus de 8 tonnes de munitions dans le cadre d’une opération de destruction organisée par la MINUSTAH de concert avec la Police Nationale d’Haïti (PNH), les mercredi 18 et jeudi 19 décembre 2013, dans la zone de Balan, dans la commune de  Ganthier,  à l’Est de la capitale, Port-au-Prince.

Evaluées par deux représentants du Service de lutte anti-mines de l'ONU (UNMAS), les 8,3 tonnes étaient composées de balles, de grenades, mais aussi des roquettes, fait remarquer Richard Boulter, Conseiller principal de l’unité de la gestion des armes et des munitions de l’UNMAS, qui a dirigé les opérations.

Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH

Parmi les munitions détruites figurent des munitions létales et non létales, tels que des balles de pistolet ou de fusil, y compris des munitions saisis par la PNH, ainsi que des grenades à main ou à lancer utilisées dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre et de maintien de la paix, provenant de différents contingents de la MINUSTAH souligne pour sa part la porte-parole de la MINUSTAH, Sophie Boutaud de la Combe.

Des trous d’une profondeur d’un mètre et demie ont été creusés, dans un sol plutôt rocailleux, pour recevoir ces charges sur lesquelles du matériel explosifs ont été déposés pour leur faire sauter, explique M. Boulter. Il soutient que des zones de sécurité ont été établies sur une distance de 1300 mètres, cependant aucun débris n’a dépassé 200 mètres, se félicite-t-il.

La destruction des munitions s’est déroulée en sept étapes, dès le 17 décembre, avec l’organisation d’activités de préparation du terrain (1ère étape)  et d’opérations de sensibilisation et d’information de la population de la zone de Ganthier, Balan et du village de pécheurs limitrophe (2ème étape).

Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH Photo : LCDR Ed Early MPIO/MINUSTAH

Un cordon de sécurité a ensuite été installé le 18 décembre (3ème étape), en parallèle du transport des munitions (4ème étape) et de la préparation des 15 fosses (5ème étape).  La démolition des munitions et explosifs (6ème étape) s’est déroulée en plusieurs phases d’explosion contrôlée dans les fosses, dès 8h30  le 19 décembre.

Enfin, la remise en l’état immédiate du terrain, qui inclue le ramassage d’éventuels débris et le rebouchage des fosses, ainsi que l’inspection du site avec les autorités (7ème étape), font partie intégrante du plan de l’opération.

Cette opération fut organisée en coopération avec les experts des composantes militaires, civiles et de police de la MINUSTAH, ainsi que les différentes composantes de la PNH, dans le cadre d’un plan de sécurisation conjoint PNH-MINUSTAH.

La destruction contrôlée des munitions obsolètes est le meilleur moyen de lutter contre le trafic illicite de munitions et de sécuriser la vie des personnels de sécurité et de la population, confie Sophie Boutaud de la Combe rappelant que l’année dernière l’explosion d’un stock d’armes à Brazzaville, au Congo, avait fait 200 morts et 2 mille blessés.

Des incidents similaires se sont déjà produits en République Dominicaine, à Cuba et à Trinidad and Tobago, a-t-elle précisé.

Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH Photo : LCDR Ed Early MPIO/MINUSTAH

« L’opération d’aujourd’hui montre la détermination de la PNH à continuer de professionnaliser son fonctionnement et de minimiser les risques engendrés par les munitions périmées ou hors d’usage », a conclu la porte-parole de la MINUSTAH en précisant qu’une liste exhaustive de chaque munition détruite a été intégrée au plan d’opération afin de garantir la traçabilité des stocks et la sécurité de leur gestion.

Une trentaine de policiers et de sapeurs-pompiers haïtiens ont été mobilisés aux côtés d’une cinquantaine de policiers et militaires de la MINUSTAH pour sécuriser le périmètre alors que des soldats du contingent de génie militaire ont été requis pour creuser les trous.

Pierre Jerome Richard