Artibonite: coping with floods togetherArtibonite : Ensemble pour faire face aux inondations
Planning prevention, preparing alerts and organizing a response are challenges faced throughout the hurricane season. In Artibonite, where deadly floods are frequent, local authorities and international partners are all at work.
Planifier la prévention, préparer l’alerte et organiser la réponse sont autant de défis à affronter durant cette période cyclonique. En Artibonite, où les inondations meurtrières sont fréquentes, autorités locales et partenaires internationaux sont à pied d’œuvre.
"We updated the plan and contingency stock of the department," says the head of the Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), Zinatou Boukary. “These two elements are essential for the response, and allow us to face the emergency and time to organize.”
For its part, the departmental directorate of the Ministry of Social Affairs has proceeded with the identification and evaluation of 122 temporary shelters for the whole department. Gonaïves has 17. A joint visit by OCHA and Ministry representatives was also conducted at the Quinte River where dredging work must be carried out.
On the civil protection side, material and human resources are ready and will be dispensed in a timely manner. "Intervention will be by land and sea, in case of evacuation. Boats are available and staff have been trained" says the acting Technical Coordinator of the Civil Protection body, Faustin Joseph.
An early warning system has also been installed in Gonaïves in case of flooding. It is connected to various stations in different communes of the department. "Thanks to this equipment, we can control the water level and flow of rain," says Joseph.
Despite these provisions, Faustin Joseph remains concerned about the lack of financial resources. "We should have already started to make the various municipal committees more aware. Without money, we are forced to wait" he laments. The Coordinator acknowledges that not enough funds for the management of temporary shelters have been received.
At Estère, Saint-Marc, Grande Saline and Marchand Dessalines, towns in the lower Artibonite, 5,364 families have been affected by the passage of several tropical downpours between June 5th and 16th. The absence of dredging and raising the banks of channels, drain and river overflowing are the main causes, say local officials. But in response, nearly 1,555 hygiene and cholera prevention kits, 1460 food rations and 4000 hot meals plus a tent measuring 24 square meters were distributed.
"We are supporting the departmental directorate of the Ministry of Public Works, Transport and Communications (DDMTPTC) in the development of a project to facilitate its work on the banks and major canals in the area," says OCHA's Ms Boukary.
Other partners such as the World Food Programme (WFP), the United Nations Children's Fund (UNICEF), MINUSTAH, the Haitian Red Cross, the World Health Organization (WHO) and the Directorate of the Departmental Health and the Artibonite delegation are all on a prepared-for-battle footing.
Every year - the period from June 1st to November 30th - is difficult for the Caribbean, particularly Haiti, because of its position in the path of cyclones and its vulnerability to weather.
"Haiti finds itself caught between the Caribbean Sea, the Gulf of Mexico and the Atlantic Ocean where hurricanes form," explains the acting Technical Coordinator of the Civil Protection Directorate, Faustin Joseph. "Added to this is the country's environmental degradation," he says. Indeed, the highly deforested Haitian terrain is conducive to landslides and floods throughout the rainy season.
The planning stages of disaster management are of great importance to better support victims and lessen human and material loss.
Taïna Noster
« Nous avons effectué la mise à jour du plan et du stock de contingence du département », explique la responsable du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Zinatou Boukary. Ces deux éléments, essentiels à la réponse, permettront de faire face à l’urgence et de laisser le temps aux secours de s’organiser.
La direction départementale des Affaires sociales, pour sa part, a procédé à l’identification et à l’évaluation de 122 abris provisoires, pour tout le département. Gonaïves en compte 17. Une visite conjointe a également été menée au niveau de la rivière la Quinte où des travaux de colmatage des points à risques doivent être effectués.
Du côté de la protection civile, des matériels et les ressources humaines sont prêts et seront mis à contribution au moment opportun. « Les interventions se feront par terre et par mer, en cas d’évacuation. Des bateaux sont disponibles et du personnel a été formé», explique le coordonnateur technique ad interim de la protection civile, Faustin Joseph.
Un système d’alarme précoce a par ailleurs été installé aux Gonaïves en cas d’inondation. Il est connecté à diverses stations dans différentes communes du département. « Grâce à cet équipement, nous pourrons contrôler le niveau de l’eau et le débit de la pluie», rassure-t-il.
Malgré toutes ces dispositions, M. Joseph reste inquiet quant au manque de moyens financiers. « Nous aurions dû déjà commencer à sensibiliser les différents comités communaux. Faute d’argent, on est bien obligé d’attendre », regrette-t-il. Le responsable reconnait ne pas encore disposer d’assez de fonds pour la gestion des abris provisoires.
A l’Estère, Saint-Marc, Grande-Saline et Marchand Dessalines, des communes du bas Artibonite, 5 364 familles ont déjà été affectées par le passage de diverses ondes tropicales entre les 5 et 16 juin derniers. L’absence de travaux de curage et de rehaussement des berges des canaux, drains et rivières en seraient les principales causes, estiment les responsables locaux. En réponse, près de 1 555 kits d’hygiènes et de prévention du choléra, 1 460 rations alimentaires et 4 000 plats chauds et une tente de 24 mètres carrés ont été distribués.
« Nous sommes en train d’appuyer la Direction départementale du ministère des Travaux publics, transports et communications (DDMTPTC) dans l’élaboration d’un projet devant faciliter son intervention sur les berges et les principaux canaux de la région », soutient Mme Boukary. D’autres partenaires tels que le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), la MINUSTAH, la Croix-Rouge haïtienne, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Direction départementale de la Santé et la délégation de l’Artibonite sont également sur le pied de guerre.
Tous les ans, la période du 1er juin au 30 novembre s’annonce difficile pour les Caraïbes, particulièrement Haïti, en raison de sa position sur la trajectoire des cyclones et de sa vulnérabilité face aux intempéries.
« Haïti se retrouve en effet coincé entre la mer des Caraïbes, le golfe du Mexique et l’océan Atlantique où se forment les cyclones », explique le coordonnateur technique ad interim de la protection civile, Faustin Joseph. « A cela s’ajoute la dégradation de l’environnement », dit-il. En effet, fortement déboisé, le terrain haïtien est propice aux glissements de terrains et inondations à la saison des pluies.
La planification des différentes étapes de la gestion des catastrophes s’avère d’une grande importance pour une meilleure prise en charge des victimes et une diminution des pertes humaines et matérielles.
Taïna Noster