Cité Soleil’s fires of hopeCité Soleil ou les flammes de l’espoir

15 nov 2013

Cité Soleil’s fires of hopeCité Soleil ou les flammes de l’espoir

The smoke rises dark and thick over fields strewn with garbage and human excrement. It first sputtered into life some thirty years ago on the shores of what was a clean and clear river. Now the waters are thick with plastics and Styrofoam containers brought swooping down through drainage canals by heavy and frequent rains.

galeri Logan Abassi - UN/MINUSTAH

On the river's edge, in a small, clear hard packed dirt yard, a wooden shack, smaller than a one car garage stirs with activity. Shirtless men, lean, sinewy bodies shiny with sweat, shovel sand into handmade molds, packing and molding them with hands and feet and then pouring molten aluminum in to create cooking pots. These will be sold in the markets of Haiti's capital, Port-au-Prince. At $12 US a pot, it's good money for someone living in the Haiti's biggest and most notorious slum of Cite Soleil. And when enough scrap aluminum can be found in the streets and empty lots around the city, 10 pots can be made a day.

The Mondasar family began this enterprise in the 1980's, when life was good in the city of the sun. Today 25 year-old Walnes works with his 45 year-old father Mones to carry on the family tradition. Times and fortunes have changed for Cite Soleil, but this one family continues on, making the most of the opportunities that present themselves, and working hard, dawn to dusk to keep the fires of hope burning.

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La fumée s’élève, épaisse et noire, au-dessus de terrains vides jonchés d’ordures et d’excréments humains. Elle a jailli pour la première fois il y a trente ans sur les rives d’une rivière aux eaux jadis propres et claires. Aujourd’hui, c’est un jus saumâtre de déchets plastiques et de containers de polystyrène, qui se sont déversé là, emmenés par les canaux d’évacuation surchargés par les pluies fréquentes.

galeri Logan Abassi - UN/MINUSTAH

A l’embouchure de la rivière, dans une petite cour nue au sol compacté par les années, un vacarme incessant s’échappe d’une étroite hutte en planches de bois. Des hommes torse-nu, aux corps maigres et sinueux, luisants de sueur, remplissent de sable des moules artisanaux à grands coups de pelle, puis les façonnent à la main et au pied avant d’y verser de l’aluminium en fusion pour faire des casseroles de cuisine. Elles seront vendues pour quelque 12 dollars US dans les marchés de la capitale, Port-au-Prince, une bonne affaire pour ceux qui vivent dans le plus grand et le plus célèbre des bidonvilles du pays, Cité Soleil. Et quand ils trouvent assez de ferraille dans les rues et les terrains vagues de la ville, ils peuvent produire jusqu’à 10 casseroles par jour.

La famille Mondasar a lancé sa petite entreprise dans les années 1980, quand il faisait bon vivre dans la Cité du Soleil. Aujourd’hui Walnes, 25 ans, perpétue la tradition familiale avec son père Mones, 45 ans. Les temps ont changé et la chance a tourné à Cité Soleil, mais la famille Mondasar continue, coute que coute, au gré des opportunités qui surgissent et travaillent dur, de l’aube au crépuscule, pour maintenir allumées les flammes de l’espoir.

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