Dans le cadre de ses Projets à Impact Rapide (QIPs), la MINUSTAH finance, à hauteur d’environ 38.500 dollars US, les travaux de construction d’une école du 3ème cycle fondamental à Grand Boucan, une commune accessible seulement par voie maritime ou aérienne dans le département des Nippes. Objectif : appuyer les autorités haïtiennes dans le renforcement de l’Etat de droit, en permettant aux lycéens de poursuivre leurs études chez eux.

Exécutés selon des normes modernes par la Société d’Ingénierie, Etudes et Construction (INGECO), ces travaux en cours consistent à construire 4 salles de classe, une direction et une galerie afin d’abriter 350 élèves à partir d’octobre 2012. L’édifice sera logé dans la même enceinte que l’Ecole Nationale de Grand Boucan dont la cour de récréation doit par ailleurs être entièrement clôturée.

Selon le Maire sortant chargé de superviser les travaux, Georges Kesnel, la nouvelle école sera prête pour la rentrée scolaire, prévue pour la première semaine du mois d’octobre. « Malgré les difficultés rencontrées pour faire venir les matériaux par la mer depuis le wharf de Mariani, je m’engage à satisfaire les parents des 350 enfants déjà inscris dans cette école », a-t-il promis.

Elevée au rang de communes en 1958, Grand Boucan qui n’est accessible que par voie maritime ou aérienne est située aux confins de la presqu’île du Sud, à quelques heures par mer de Miragoâne. En raison de son isolement, les lycéens de la zone devaient se rendre à Port-au-Prince ou à Miragoâne pour poursuivre leurs études, rentrant rarement chez eux.

En dépit des conditions d’accès difficile, le bureau des Affaires Civiles de la MINUSTAH dans les Nippes a financé plusieurs QIPs dans la commune, notamment la construction du Commissariat, du Tribunal de Paix et l’installation de lampes solaires.

Rédaction : Jean Patrick Mackintosh
Edition : Sophie Boudre