Pour le mois de juin 2012, on estime que 390 000 individus (ou 98 000 ménages) demeurent dans 575 camps ou sites d’hébergement dans les zones affectées par le séisme. Ceci représente une diminution de 7% au niveau des individus vivant sur les sites de déplacés comparativement au rapport du mois d’avril 2012. Depuis l’apogée du déplacement deux ans plus tot (environ 1.5 million d’individus vivaient sur les sites de déplacés en juillet 2010), environ 75% de la population initiale demeurent encore sur les sites.

Cette diminution que connaissent les camps pour cette période peut etre attribuée à divers facteurs incluant les projets de retour et de relocation implémentés dans le plan du gouvernement d’Haiti mené au travers de l’ Unité de construction de logements et de bâtiments publics (UCLBP). Cela est très visible au niveau de la commune de Port-au-Prince pour cette periode où la population a diminué de 17% (passant de 25.853 ménages à 21.366) depuis avril 2012.

Le nombre total de sites ouverts a réduit de 27 pour cette période: passant de 602 en avril à 575 en juin. C’est une diminution de 63% comparativement à juillet 2010 où l’on comptait 1.555 sites.

La majorité de la population deplacée (60% ou 233.857 individus) continue de résider sur 40 sites (sites hébergeant 500 ménages ou plus). D’un autre coté, 79% des sites (453 sites) accueillent moins de 150 ménages chacun, ce qui represente environ 19% de la population deplacée (72.490 individus).

La DTM fournit une analyse importante dans les efforts collectifs mis en place afin d’identifier des solutions plus durables pour les personnes déplacées vivant toujours sous les tentes ainsi que pour les communautés de retour, et indique la faisabilité d’une hausse des projets de retour et de relocalisation favorisant la fermeture d’autant de sites que possible avec des principes et de la dignité.

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