Security Council extends UN peacekeeping mission in Haiti for another yearHaïti : le Conseil de sécurité proroge d'un an le mandat de la MINUSTAH

10 oct 2013

Security Council extends UN peacekeeping mission in Haiti for another yearHaïti : le Conseil de sécurité proroge d'un an le mandat de la MINUSTAH

10 October 2013 – The Security Council today voted unanimously to extend the United Nations peacekeeping mission in Haiti until mid-October 2014 so it can continue contributing to stability and development in the small Caribbean nation.

UN news and Media UN news and Media

In his recent report on the UN Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH), Secretary-General Ban Ki-moon said that while challenges remain, the progress made in the stabilization of Haiti since the initial deployment of the mission in 2004 has been “considerable.”

“Given recent achievements and the evolution of the challenges facing Haiti, the ongoing reconfiguration of MINUSTAH should continue. Nine years after its initial deployment, it is worth examining whether a large multidimensional peacekeeping operation is still the most appropriate form of international support to Haiti,” he added.

Today’s resolution decided that MINUSTAH’s overall force levels will consist of up to 5,021 troops and of a police component composed of up to 2,601 personnel. Currently, the mission consists of 6,233 troops and 2,457 police.

Mr. Ban said he intends to engage with the Haitian Government and Member States to explore the best way for the UN to continue contributing to the country’s stability and development. As part of that exercise, the option of replacing MINUSTAH with a “smaller, more focused assistance mission” by 2016 will be explored and proposals on the way forward will be included in his next report to the Council March 2014.

The 15-member Council, in its resolution, affirmed that adjustments to the force configuration should be based on the security situation on the ground, “taking into account the importance of maintaining a secure and stable environment and the impact of social and political realities on Haiti’s stability and security.”

It also reiterated that building the capacity of the Haitian National Police remains “a most critical task” for MINUSTAH, and requested the mission to continue efforts to strengthen the institutional and operational capacities of the police.

In addition, the Council urged Haiti’s political actors to “work cooperatively” to complete all steps, including an electoral law, required to prepare for and hold long overdue free, fair and transparent senatorial, municipal and local elections in accordance with the Constitution to ensure the continued functioning of the National Assembly and other elected bodies.

Briefing the Council in August, the Secretary-General’s Special Representative and head of MINUSTAH, Sandra Honoré, warned that the ongoing electoral stalemate, linked to socio-economic grievances, poses “a series of risks to the stabilization process.”

From the UN news Centre

 10 octobre 2013 – En adoptant jeudi à l'unanimité de ses quinze membres une résolution présentée par les États-Unis, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) jusqu'au 15 octobre 2014, « dans l'intention de le renouveler encore ».

Un SG

Constatant que la situation sur le plan sécuritaire « s'est un peu améliorée » depuis un an, ce qui permet à la MINUSTAH de continuer à réduire « progressivement » ses effectifs et de « revoir sa configuration », le Conseil a également décidé que la composante militaire de la Mission serait plafonnée à 5.021 soldats et la composante de police à 2.601 personnes.

Tout aménagement futur de la configuration de la force dépendra des conditions de sécurité sur le terrain, du développement croissant des capacités de l'État haïtien, en particulier du renforcement en cours de la Police nationale et de l'exercice « de plus en plus effectif » par les autorités de la responsabilité qui leur incombe d'assurer la sécurité dans le pays, affirme le Conseil, qui appelle toutefois la MINUSTAH à conserver sa capacité de déploiement rapide « dans les zones où ses forces militaires ne sont pas présentes ».

Dans le rapport dont était aujourd'hui saisi le Conseil de sécurité, le Secrétaire général estime qu'il importe de poursuivre la reconfiguration de la MINUSTAH. Selon lui, neuf ans après le déploiement initial de la Mission, il faut examiner si une vaste opération pluridimensionnelle de maintien de la paix reste le moyen le plus approprié d'appuyer la stabilisation en Haïti.

« J'entends étudier avec le gouvernement haïtien et les États Membres la meilleure manière, pour l'ONU, de favoriser la stabilité et le développement du pays. Il s'agira d'envisager de remplacer la MINUSTAH par une mission d'assistance de taille plus restreinte et plus ciblée d'ici à 2016 et j'inclurai des propositions à cet effet dans mon prochain rapport au Conseil de sécurité en mars 2014 ».

Dans sa résolution, le Conseil de sécurité dit attendre « avec intérêt » les propositions de Ban Ki-moon en ce sens.

Dans l'intervalle, il encourage la MINUSTAH à redoubler d'efforts pour fournir un soutien logistique et une assistance technique au gouvernement à l'appui des mesures de décentralisation et du renforcement des institutions. Il s'agit de donner ainsi à ce dernier les moyens « d'étendre son autorité sur l'ensemble de son territoire et de promouvoir la bonne gouvernance et l'état de droit à tous les niveaux ».

Pour le Conseil de sécurité, l'objectif consistant à doter la Police nationale d'au moins 15.000 agents opérationnels et de moyens logistiques et administratifs suffisants doit être atteint d'ici à 2016, comme le prévoit le plan de développement adopté par le gouvernement et qu'il doit mettre en œuvre avec le soutien de ses partenaires.

Le renforcement des capacités de la Police nationale d'Haïti est « une tâche des plus cruciales de la MINUSTAH », affirme le Conseil de sécurité, qui rappelle les menaces que font peser sur le pays la violence en bande, la criminalité organisée, le trafic de stupéfiants et la traite d'êtres humains.

S'il se félicite des progrès accomplis par Haïti, parmi lesquels la mise en place du Collège transitoire du Conseil électoral permanent et la présentation à l'Assemblée nationale d'un projet de loi électorale, le Conseil de sécurité note toutefois avec préoccupation que les préparatifs des élections sénatoriales, municipales et locales connaissent encore des retards « qui risquent de remettre en cause le calendrier annoncé pour 2013 ». Aussi demande-t-il aux autorités du pays et à tous les acteurs concernés d'organiser d'urgence ces scrutins.

En Haïti, 279.000 déplacés restent tributaires de l'aide humanitaire et les conditions de vie dans les camps laissent encore à désirer, relève par ailleurs le Conseil de sécurité, qui prend note des efforts déployés par le gouvernement pour tenter de maîtriser et de stopper l'épidémie de choléra, avec l'appui des Nations Unies, y compris dans le cadre de l'initiative lancée par le Secrétaire général pour appuyer le Plan national d'élimination du choléra.

Source: Centre d'actualités de l'ONU