Training to reduce violence in troubled neighborhoods of Port-au-PrinceDes formations pour réduire la violence dans des quartiers difficiles de Port-au-Prince

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19 déc 2013

Training to reduce violence in troubled neighborhoods of Port-au-PrinceDes formations pour réduire la violence dans des quartiers difficiles de Port-au-Prince

With the aim of contributing to the reduction of violence in sensitive areas of the Haitian capital, the Community Violence Reduction (CVR) section of MINUSTAH has enabled 100 young people to take part in vocational training...

At the 'Centre de Formation Professionnelle de la Réforme' in Clercine, a quiet area of the Haitian capital, the atmosphere in the classrooms is studious. Final exams will be held in a few days time... "At the beginning, the course wasn't easy, but now I'm more than ready for the exams," said Stanley Eugène , a young student of plumbing from Delmas, a district in the capital.

Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH

Since July 8th, a total of 100 young people have followed building or construction-related courses – including masonry, sanitary plumbing and electricity. "This course is what I was looking for," says Emmanuel Henry, 28, a father of two, who adds that "due to the lack of economic means, I was not able to complete two previous courses." This young man from Cité Soleil – who also opted for plumbing – believes that the courses will enable him “dive into the labor market."

Some participants are willing to make sacrifices to avail of these free-of-charge courses – like Vladimir Destinvil, who lives in Carrefour, an area situated about ten kilometers from the school. "As classes start at eight in the morning, I take a tap-tap* at 6am to be there on time," says the 23-year-old ,who is studying building construction.

Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH

Among the 100 students, 14 are women... For Yveta Charles, aged 22, "plumbing is not difficult; it's about proper installation, ensuring drainage and installing pipes" she says, clearly proud of her new-found knowledge. In her neighborhood, Wharf Jérémie in Cité Soleil, people were surprised to see her work: "Some people scoffed at me, others encouraged me – by saying that they'll rely heavily on me, and they promised to contact me if they find a [work] opportunity," she says.

Julienne Fontilus, 24, and mother of a child, opted to study electricity... Informed by a community leader regarding the courses, she didn't hesitate to inscribe herself at the Centre. "At first I had doubts about my choice," she recalls, "but over time I adapted, and I'm now an electrician! ", she exclaims.

Confident in their good fortune, these young people even plan to work together: "Following the training, we want to keep in touch, which is why we exchanged phone numbers," says 25-year-old Michelange Etienne, a student of electricity.
All from vulnerable communities, the young people were selected through community leaders or through non-governmental organizations such as Viva Rio.

To encourage them to learn better, a hot meal is served to students from Monday to Friday and at the end of the week. Travel expenses are also covered, says one of the leaders of the Centre de Formation Professionnelle de la Réforme (CFPR), Amos César.

During this last six-month training period, "young apprentices have to pass two exams: one in our establishment and a State exam at the Institut National de Formation Professionnelle (INFP – National Vocational Training Institute, in English)," says César. "An average of 80% pass the INFP exam."

Photo : Nektarios Markogiannis  UN/MINUSTAH Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH

After the exams, the best 50 students will be placed in businesses as 'interns' for six months - before launching themselves on the labor market. As for the other 50, the Centre will direct them to other projects following the course.

Founded in 2005, the CFPR has worked in partnership with the Community Violence Reduction (CVR) section of MINUSTAH since 2006. With funding from CVR, "more than 2,000 young people have been trained at the Centre and many are now working in NGOs," says Amos César.

Funded by the UN Mission to the tune of U.S. $193,500, the training project addresses young adults from 'sensitive areas' such as Cité Soleil, Simon Pelé, Bel- Air, Delmas 2 , Bois Neuf and Solino.

Jonas Laurince

* mode of public transport in Haiti.

Dans l’objectif de contribuer à la réduction de la violence dans les quartiers sensibles de la capitale haïtienne, la Section de la Réduction de la Violence Communautaire (RVC) a permis à 100 jeunes d’apprendre une formation professionnelle.

Au Centre de Formation Professionnelle de la Réforme à Clercine, un quartier calme de la capitale haïtienne, l’ambiance est studieuse dans les salles de classes. Les examens finaux auront lieu dans quelques jours. « Au début, les cours n’étaient pas facile, mais maintenant je suis plus que prêt pour les examens », confie Stanley Eugène, un jeune étudiant en plomberie originaire de Delmas, un autre quartier de la capitale.

Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH

Ils sont au total 100 jeunes à suivre depuis le 8 juillet dernier des cours dans les filières du bâtiment : maçonnerie, plomberie sanitaire et électricité bâtiment.  « Ce cours c’est ce que je cherchais », se réjouit Emmanuel Henry, 28 ans et père de deux enfants qui ajoute que « faute de moyens économique, je n’avais pas pu achever mes deux précédents cours ». Ce jeune de Cité Soleil qui lui aussi a opté pour la plomberie croit que ces cours lui permettront « de se lancer sur le marché du travail ».

Certains sont prêts a beaucoup de sacrifices pour saisir l’opportunité de ces cours gratuits. Comme Vladimir Destinvil, qui habite à Carrefour, à une dizaine de kilomètres de l’école. « Comme les cours commencent à huit heures du matin, je prends le taptap* à 6 heures pour arriver à temps », confie ce jeune de 23 ans qui étudie la construction en bâtiment.

Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH

Parmi ces 100 étudiants, 14 sont des femmes. Pour Yveta Charles, 22 ans, « faire la plomberie n’est pas difficile, il suffit de faire les installations, faire le drainage et passer les tuyaux », énumère-t-elle, fière de ses nouvelles connaissances. Dans son quartier, les gens se sont étonnés de la voir en bleu de travail, raconte cette résidente du quartier populaire de Wharf Jérémie, à Cité Soleil. « Certains se moquent de moi, d’autres m’encouragent en disant qu’ils comptent beaucoup sur moi et me promettent de me contacter s’ils trouvent un débouché », sourit-elle.

De son côté Julienne Fontilus, 24 ans et mère d’un enfant, a opté pour l’électricité. Informée par un leader communautaire sur l’offre de ces cours, elle n’a pas hésité une seconde à venir s’inscrire au centre. « Au tout début j’avais des doutes quant à ce choix », se souvient-elle, « mais au fil du temps je m’y adapte et maintenant me voici électricienne !», s’exclame-t-elle.

Confiants en leur bonne étoile, ces jeunes projettent même de travailler en association. « On veut après cette formation garder toujours le contact, voilà pourquoi on s’est échangé de numéros de téléphone », raconte Michelange Etienne, un étudiant en électricité de 25 ans.

Tous issus de communautés vulnérables, ces jeunes ont été sélectionnés par le biais des leaders communautaires ou encore à travers des organisations non-gouvernementales comme Viva Rio.

En vue de les encourager à mieux apprendre, un plat chaud leur est servi du lundi au vendredi et à la fin de la semaine. Leurs frais de déplacement sont aussi couverts, explique l’un des responsables du Centre de Formation Professionnelle de la Réforme (CFPR), Amos César.

Au cours de cette formation d’une durée de six mois, « les jeunes apprentis auront à passer deux examens : un dans l’établissement et un examen d’Etat à l’Institut National de Formation Professionnelle (INFP) », précise-t-il. « Ils réussissent toujours à 80% aux examens de l’INFP ».

Photo : Nektarios Markogiannis  UN/MINUSTAH Photo : Nektarios Markogiannis UN/MINUSTAH

Après les examens, les 50 meilleurs étudiants seront placés dans des entreprises pendant 6 mois comme stagiaires avant de se lancer sur le marché du travail. Quant aux 50 autres le centre se chargera de les diriger vers d’autres chantiers pour le stage.

Fondée en 2005, le CFPR travaille en partenariat avec la Section de la Réduction de la Violence Communautaire (RVC) de la MINUSTAH depuis 2006. Avec le financement de la RVC, « plus de 2000 jeunes ont été formés dans ce centre et plusieurs travaillent maintenant dans des ONG », se réjouit Amos César.

Financé par la Mission onusienne à hauteur de 193 500 dollars US, ce projet de formation s’adresse aux jeunes des quartiers sensibles de la capitale haïtienne comme Cité Soleil, Simon Pelé, Bel-Air, Delmas 2, Bois Neuf et Solino.

Jonas Laurince