Port-au-Prince, October 31^st, 2013- The UN Mission and United Nations agencies and programs in Haiti are deeply concerned by the recent violent incidents which took place around schools in Cap Haitien.

The Special Representative of the Secretary General, Mrs. Sandra Honoré, stated that she received “the news of young students being victims of stone throwing and tear gas attack in Cap-Haïtien with concern. Individual recklessness of this sort is more than alarming since it threatens the security of all and, in the instant case, that of innocent young people.  We should all be worried by the rise of such violence in any society, and strongly reject it, on the basis of the respect for the rule of law, respect for others, tolerance, individual dignity and human rights. Mob violence of the sort makes us reflect on the continual need to strengthen institutional structures and the rule of law for the benefit of the children and youth. It is very important that all people have the opportunity to voice their opinions freely without fear of reprisal or intimidation. However, this right must be exercised in a peaceful manner.”

The UN urges all Haitians, civil society and on all key actors including political, religious and community leaders to continue working together towards the construction of a non-violent state in Haiti.

Port-au-Prince, le 31 octobre 2013- La Mission, ainsi que les agences et les programmes des Nations Unies en Haïti, sont profondément préoccupées par les récents incidents violents qui ont eu lieu autour des écoles du Cap Haïtien.

La Représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti, Mme Sandra Honoré, s’est dite «inquiète des informations selon lesquelles de jeunes étudiants ont été victimes de jets de pierre et d’attaque au gaz lacrymogène à Cap Haïtien. De tels actes individuels sont particulièrement inquiétants en ce qu’ils mettent en péril la sécurité de tous et, en l’occurrence, celle de personnes jeunes et innocentes. Nous devrions tous nous sentir concernés par l’augmentation d’une telle violence dans la société, et la refuser avec fermeté, dans le respect de l’état de droit, le respect des autres, la tolérance, la dignité individuelle et les droits de l’homme. Des violences comme celles-ci nous rappellent la nécessité continue de renforcer les structures institutionnelles et de l’état de droit au bénéfice des enfants et de la jeunesse. Il est très important que tous les individus aient l’opportunité d’exprimer librement leurs opinions, sans crainte de représailles ou intimidation. Toutefois, cette liberté doit s’exercer de manière pacifique ».

Les Nations Unies exhortent tous les Haïtiens, la société civile, et tous les principaux acteurs, y compris les leaders politiques, religieux et communautaires, à poursuivre leur travail vers l’établissement d’un Etat non violent en Haïti.