Une rue des Gonaïves mieux protégée des inondations

27 déc 2012

Une rue des Gonaïves mieux protégée des inondations

Aux Gonaïves, la réhabilitation de la rue Clerveaux, par la construction de trois ponceaux et cinquante passerelles sur les canaux de drainage, va permettre de réduire les risques d’inondations. 

Une rue des Gonaïves mieux protégée des inondations

 

Photo : Taina Noster – UN/MINUSTAH

« Vivre dans cette zone marécageuse était frustrant », souligne Hérald Simon, habitant du quartier, tandis qu’un autre, Daris Conserve, rappelle qu’ « avant, il fallait transporter les écoliers à dos d’homme jusqu’à la route principale, après chaque pluie ».

Une rue des Gonaïves mieux protégée des inondationsEn effet, située à K-Soleil, quartier réputé vulnérable aux inondations, la rue Clerveaux était  boueuse ou poussiéreuse, indépendamment de la saison.

« Cette nouvelle route témoigne d’une amélioration flagrante certaine de la situation », assure Michelle Philogène, directrice départementale du ministère des Travaux publics, Transport et Communication (MTPTC), qui a  supervisé une partie des ouvrages. Elle a aussi appelé la population à « garder les canaux propres ».

Pour sa part, le Maire assesseur des Gonaïves, Marc Édouard Désir, voit dans la réhabilitation de cette voie, un facteur de cohésion sociale. « La route est le cordon ombilical qui relie une communauté », soutient-il avant de préciser qu’ « elle est le fruit des démarches entreprises par diverses associations de la communauté, soutenues par la Mairie ».

Une rue des Gonaïves mieux protégée des inondationsFinancé à hauteur de 190.000 dollars par la Section de Réduction de la Violence Communautaire (RVC) de la MINUSTAH, ce projet couvre 425 mètres linéaires et a permis de curer près de 1.150 mètres de canal, tout en employant un nombre important de jeunes de la communauté.

La RVC finance également l’élargissement et le bétonnage de 113 mètres de l’un des principaux drains de la ville et 1.589 mètres de canal en amont de la rue Clerveaux.  De leur côté, les ingénieurs militaires indonésiens de la MINUSTAH installent des ponts métalliques pour faciliter la circulation.

 

Taina Noster